Chapitre 6

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Donghyuck était resté inconscient les deux premiers jours, ne faisant que produire des phéromones puissant qui faisait tourner la tête de tous ceux qui osaient approcher. Enfin... Kun était le seul autorisé à passer la porte de sa chambre, trouvant trop dangereux pour un grand nombre, à commencer par l'oméga endormi, que qui que ce soit ne s'approche de lui.

C'était aujourd'hui le quatrième jour d'hyper-chaleur de Donghyuck et Kun s'en voulait un peu de ne pas pouvoir plus aider l'oméga qui criait et appelait à l'aide de l'autre côté de la porte. Taeyong était même venu voir si tout allez bien inquiet de l'état de celui-ci.

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Donghyuck se réveilla à cause d'une puissante vague de chaleur qui submergea tout son corps et il eut l'impression d'un déjà vu. Il repoussa rapidement la couverture qui le couvrait ne supportant pas la chaleur qui ne faisait qu'augmenter. Il avait l'impression d'étouffer. Il avait retiré tous ses vêtements pour ne garder que son caleçon mais tout ce qu'il ressentait c'était cette chaleur qui venait de l'intérieur et qui ne voulait pas partir. Au point où l'envie de s'arracher la peau lui traversa plusieurs fois l'esprit. Il commença a pleurer en repensant à la dernière fois qu'il avait ressenti cette sensation. La respiration saccadée, il se rendit vite compte qu'il manquait d'air et qu'il fallait absolument qu'il sorte de cette pièce. Il releva la tête vers la porte et voulu s'y précipiter mais une soudaine douleur dans le bas de son dos l'en empêcha et il s'immobilisa ayant trop peur de ressentir de nouveau le même tirement dans le bas de son dos. Pour une raison inconnue ses jambes le lâchèrent au bout de quelques secondes, comme prit de crampes, et il tomba au sol dans un cris de douleur, accentuant ainsi ses pleurs. Il perdit tout espoirs et se recroquevilla sur lui même en continuant de pleurer son malheur.

La chaleur continuait à lui ronger la peau et il commença à gratter ses bras avec espoir de faire partir l'horrible sensation. Au bout d'un moment une nouvelle vague le traversa et une grimace de dégout déforma son visage en sentant un liquide s'échapper de ses fesses et mouiller le seul vêtement qu'il lui restait. Une seconde bouffée de chaleur le frappa faisant s'échapper encore plus de liquide et lui fit perdre ses repères un instant, l'obligeant à fermer les yeux pour ne pas vomir à cause du tournis. Quand il rouvrit les yeux il voyait flou, comme si il était dans le brouillard et il ressentit un sentiment de vide dans le creux de son ventre, là où la chaleur était la plus forte. Il n'arrivait pas à comprendre d'où venait cette sensation de vide et de solitude, et comme si il ne se rappelait pas du moment où la douleur l'empêchait de bouger, il se mit à ramper désespérément vers la porte et il cria, le plus fort que sa gorge le permettait. Il appelait. N'importe qui, mais il lui fallait quelqu'un, c'était insupportable. Il continuait de crier à l'aide mais plus les secondes s'écoulaient et moins il ne comprenait pourquoi il criait. La sensation de solitude s'amoindrit et lui laissa un temps de respirer de nouveau correctement.

Puis la sensation se transforma en quelque chose d'autre. Il paniqua de nouveau en sachant ce qui arrivait à mon corps, mais avant que le pic de désir ne soit atteint il perdit connaissance à cause d'une crise d'angoisse qui lui avait fait retenir son souffle trop longtemps.

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Il ouvrit les yeux en entendant des voix de l'autre côté de la porte. Il essayait de comprendre où il était et comment il était arrivé dans cette pièce. Il écoutait ce que disaient les voix pour essayer d'obtenir des informations. Il entendit quelqu'un parler de chaleur et il se rappela d'un coup de ce qu'il lui était arrivé, cette sensation désagréable qu'il avait essayé d'oublier pendant des années. Il savait qu'il allait devoir y faire face de nouveau mais il ne pensait pas que ce serait aussi violent. Il fut coupé de ses pensées quand il vit la poignée de la porte s'abaisser. Il se recoucha et referma ses yeux dans l'optique de faire croire qu'il dormait encore.

Une odeur de destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant