Il pleut, beaucoup, depuis des jours et la pluie ne semble pas vouloir s'arrêter. Je vis dans un kot mixte de six personnes mais il est vide comme c'est les vacances. Je suis seule, je me cache car ma famille me rend dingue. Il est tard, je suis en t-shirt et culotte, prête à aller dormir après une série mais une série de coups frappés à la porte de notre appartement me surprends. Je vais ouvrir, sans me couvrir, et découvre mon colocataire, trempé jusqu'aux os. Je le laisse rentrer mais je m'interroge
-Salut, tu n'avais pas tes clés ?
-Non je les ai oubliées à la maison, je peux dormir sur ton matelas ?
-Bien sûr, je dois même avoir un pantalon de pyjama à mon ex-copain pour toi.
-Merci tu me sauves.
On entre dans ma chambre et pendant qu'il va prendre une douche je lui prépare mon second matelas au sol et y met une couverture et un oreiller puis je prépare le pyjama sur mon bureau. Il rentre dans ma chambre 10 minutes plus tard, son torse ruisselant et ses cheveux en bataille. Il juste une de mes serviettes nouées au tour de la taille. Je ne l'avais jamais remarqué avant mais il a tous ses abdos dessinés à la perfection. Je détourne rapidement le regard, lui montre le linge et me dirige vers la porte pour le laisser se changer
-Les vêtements sont là, je vais attendre dehors.
Je referme la porte derrière moi et je vais vite me mettre de l'eau froide sur le visage. Ça fait presque 1 ans que j'ai rompu avec mon ex-copain et je n'ai plus rien eu depuis ... et là juste de le voir à moitié nu dans ma chambre. Ouah ! Il faut que je me calme. Il m'ouvre gentiment la porte, je le regarde il ne porte que le pantalon, me montrant encore ses superbes abdos. Courage je ne dois pas faillir !
-J'ai fini, tu peux revenir.
-Merci. Ça va les vêtements ?
-Nickel merci.-Cool, tu veux regarder un film ou quoi ?
-Comme tu veux.
Je sens qu'il y' a comme un non-dit, un froid, alors je me mets sur mon lit, lui sur son matelas et on cherche un film au hasard. Dans ma liste déjà commencé il y a Pretty woman alors il clique dessus et me regarde pour savoir si ça me va. Je hoche la tête nonchalamment et on regarde un peu mais lorsque les deux protagonistes s'envoient en l'air à répétition et surtout sur le piano je l'entends se racler la gorge.
-Je crois que je vais aller dormir...
-Ah euuuh ok ?
Je range mon ordinateur et vais pour m'installer sur mon lit mais pour cela je dois passer au-dessus de lui
-Désolée
Sauf qu'au lieu de me laisser passer il se relève et viens se placer devant moi. Son visage est proche de moi, son corps encore plus et ma peau s'enflamme. Je vois dans son regard qu'il partage mes pensées. Sans un mot de plus je pose ma main sur son torse et directement il m'attire vers lui comme si on avait tous les deux un besoin de se coller plus proche.
-Tu... Tu es sur ?
Il me regarde et je fonds littéralement sous tant de désir, mes régions se réchauffent prêtes à accueillir de nouveau ces sensations si douces et bonnes à la fois.
-Pas toi ?
-Si...
Je lui réponds dans un souffle presque inaudible. Il passe sa main sur ma joue pour me faire le regarder, il a presque une tête en plus que moi, lorsque nos regards se croisent je me mets sur la pointe des pieds et l'embrasse. La chaleur monte d'un cran et soudain il passe ses mains sous mes fesses et me soulève pour me coller à lui, nos langues se mêlent et je noue mes mains dans ses cheveux, il grogne et me pose sur mon lit en se mettant au-dessus de moi. Ses mains passent sur tout mon corps avant de s'arrêter sur mes seins et de pincer légèrement mes tétons à travers mon t-shirt me faisant gémir à mon tour, qu'émendant presque plus. J'ai envie de plus, de le sentir partout sur moi, et il s'exécute en descendant doucement sa tête vers mon entrejambe, il m'enlève doucement ma culotte et je sens ses coups de langue commencer. Il s'occupe de moi, doucement mais divinement bien, me faisant découvrir des plaisirs et des sensations que je n'avais jamais ressenties auparavant, je le pousse vers moi, en ayant toujours besoin de plus, gémissant de plus en plus jusqu'à exploser. Je crie à pleins poumons et quand mes tremblements se calment enfin je me redresse et lui lance un regard affamé. J'en veux plus mais je veux aussi lui faire plaisir. On échange donc nos places sur mon petit lit et je lui enlève son pantalon ne lui laissant que son slip qui montre déjà son érection imposante, je m'empresse de lui enlever, laissant son pénis bander librement. Je le prends en bouche, joue avec et découvre tous ses angles et apprends à voir ce qui le fait plus grogner. A un moment, il me redresse me faisant le regarder mais je ne m'arrête pas pour autant, non, j'accélère le rythme m'aidant de ma main pour le branler tout en le suçant et en le fixant et au moment où je sens qu'il va venir je m'arrête et vais chercher une capote dans mon armoire. Il l'enfile et me regarde avec envie
-Tu es prête ?
En réponse je le chevauche et vais l'embrasser langoureusement et durant notre baiser je m'assieds sur lui et le fait me pénétrer. Il agrippe mes fesses et commence des vas et viens puissants et réguliers. Je gémis de plaisir, sautillant limite en rythme sur ses genoux, lorsqu'il sent que je vais venir il revient attaquer mes tétons, les pinçant à sa guise, il va jusqu'à se redresser pour les mordiller, et en profite pour me faire un suçon sur le côté du sein. La douleur augmente mon plaisir et je jouis une deuxième fois. On change ensuite de position, il me guide pour que je me mette sur le ventre et une fois que c'est fait je comprends son envie et je l'accompagne dans une levrette aussi orgasmique que violente, son corps claque sur le mien, il me met un fessés dont, je suis sure, je garderais une marque plus tard, et je joue automatiquement avec mon clitoris et quand il vient finalement il grogne de façon rauque avant qu'on s'écroule l'un sur l'autre. Il se retire, jette la capote et remet son caleçon. Il me tend ma culotte et mon t-shirt et on s'installe de façon lâche sur son matelas.
Je m'endors doucement sur son torse, satisfaite comme je ne l'ai jamais été mais j'ai aussi le corps tout engourdi comme si je découvrais de nouveaux muscles dont j'ignorais l'existence.
Le lendemain, sa maman vient lui déposer les clés de sa chambre et on se jure plus ou moins implicitement qu'on n'en reparlera jamais même si... Personnellement je ne serais pas contre... Qui sait ce que le futur nous réserve ?