𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟕

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
▬▬ MARTYRS ▬▬





CH126
aucun spoiler








             Douleur. Tout n’était que douleur.

             Levi Ackerman frissonna. Même s’il sentait le doux contact d’une étoffe sur son torse dénudé, l’air se faisait particulièrement frais et il en avait le chair de poule. D’autant plus qu’une vive douleur le saisissait à différents endroits de son corps. Les mains et le visage, principalement.

             Les paupières closes, il demeura ainsi quelques instants. Malgré son long sommeil, son esprit était encore quelque peu embrumé. Il eut le temps d’inspirer profondément l’oxygène alentour et de deviner à son parfum, pétrichor, qu’il se trouvait dans une forêt avant de comprendre. Car cette même fragrance était l’une des choses qu’Edward, son défunt ami, affectionnait le plus.

             Edward. Emeraude. Instinct. Hurlement. Danger. Explosion. Il se souvenait maintenant. Et ce fut pour cette raison précise que, ignorant la brûlure froide au niveau de la base de deux de ses doigts ainsi que la chaude et dense sensation de tissu enroulant son visage, il se redressa vivement.

             Il lui fallait savoir. Juste avant la détonation, il avait tout juste eu le temps de voir que la jeune femme s’était approchée de sa position pour le prévenir du danger imminent. Beaucoup trop approchée. A un point tel qu’il avait saisi que ses blessures seraient, dans le meilleur des cas, irréversibles.

             Dans l’ultime instant précédant la déflagration, il avait tout juste eu le temps de se saisir de son carquois où ses sabres reposaient pour se protéger du souffle le mieux possible. Et, même s’il faisait confiance à Emeraude pour avoir adopté une posture défensive par réflexe, il était terrifié à l’idée que cela n’est pas suffi.

             S’appuyant difficilement sur son avant-bras droit, il tira sur l’étoffe le recouvrant de la main gauche afin de se redresser. Son esprit, bien qu’encore embrumé, lui laissa à ce moment-là voire le paysage alentour. L’obscurité lui montrait qu’il faisait nuit et l’herbe sous ses fesses ou encore les larges troncs devant lui révélaient qu’il se trouvait en forêt.

             Il n’en fut pas vraiment surpris, le lieu de la déflagration s’étant situé non loin d’un bosquet.

             Il cligna faiblement des yeux et remarqua des débris de bois dans l’herbe, comme balancés en vrac parmi la verdure. De plus, diverses bruits secs et répétitifs semblaient lui indiquer la présence d’une personne à ses côtés. Il n’en fut pas surpris. Aucun sang ne le recouvrait et il avait été placé dans un lit de fortune. Quelqu’un avait dû le trouver.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant