You breaking me "Tome 2"

Chapitre 7

« Je veux plus que tu viennes... »

« Je ne veux plus te voire... »

« Je fais ce que je veux Lisa. J'ai plus envie de te voire ni même de t'adresser la parole. Je veux plus rien avoir à faire avec toi. »

« Mais tu ne peux pas changer ça Lisa. J'en ai marre c'est tout. Si je parlais avec toi c'était uniquement par pitié, tu l'avais pas compris depuis le temps ? Enfin Lisa réveille toi ! Qui voudrais être amie avec quelqu'un comme toi. »

« S'il te plaît... Jennie... Ne me laisses pas... »

« Pitié... »

« Salut Lisa... »

« Réveille toi !! »

« Lisa... je... »

« Je ne veux plus te voir... »

« Qui voudrais de quelqu'un comme toi ? »

« Lisa... »

« Non ! »

J'ouvre les yeux, je suis à bout de souffle. Ces cauchemars n'en finissent pas et honnêtement ça m'épuise, autant physiquement que psychologiquement. Mais de toute façon je ne peux rien y faire. La dernière fois, ça a duré pas mal de temps alors, j'imagine que ce sera la même chose. Je ne penses pas être totalement prête à revivre ça mais il s'avère que je n'ai pas vraiment le choix.

Je souffle à cette réflexion. Je regarde l'heure, je ne suis pas tellement étonnée quand je m'aperçois qu'il n'est que 3h34 du matin. Je ne sais pas vraiment quoi faire, mais je n'ai pas envie de revoir ces image deux fois dans la même nuit, donc je me lève et me dirige vers la cuisine. Tout est sombre, je n'y vois presque rien, mais je ne vais pas tenter d'allumer les lumières, je ne voudrais pas réveiller quelqu'un à cette heure ci. Pourtant en entrant dans la cuisine, je n'y était pas seule. Elle était là.

Quand elle m'a vu débarquer, elle à d'abord eu peur, le faisant savoir involontairement par un saut de surprise et en apportant sa main gauche au niveau de sa poitrine, ce qui était amusant je dois dire, puis quand elle a bien discerné qui était en face d'elle, a échappé un soupire de soulagement.

C'est bizarre, même dans le noir je l'a trouve belle. Un des avantages quand il fait sombre, c'est que la personne en face de vous ne voit pas précisément la direction de votre regard, ce qui est en ma faveur actuellement. Je ne peux pas empêcher mes yeux de vagabonder sur sa silhouette parfaitement bien dessinée. Ses jambes sont ni trop longues ni trop courtes, ses hanches sont incroyablement bien développées, sa taille est fine, son ventre est plat et sa poitrine est ni trop grosse ni trop petite. Elle possède un corps qui vous ferez lui faire n'importe quoi, n'importe où. Elle est sublime et désirable, encore plus dans le noir.

Je secoue la tête et ferme les yeux pour chasser mes pensées malsaines.

« Insomnie ? »

Si seulement elle savait qu'elle était la seule cause de mes insomnies.

Je réouvre mes yeux. Je regarde ce qu'elle fait. Elle a un verre dans les mains et une boite dans l'autre. Difficile de distinguer ce que ça peut bien être. Elle remplie son verre d'eau et ouvre la boite pour y récupérer une pastille. Mais bien sur, un aspirine.

« Mal de tête ? »

Elle me regarde un long moment avant de boire l'intégralité du verre. Elle le pose à côté d'elle et s'appuie contre le plan de travail, toujours en me regardant, enfin, je dirais plutôt en me détaillant. Je me sens étrangement bien. Il fait sombre, il n'y a aucun bruit appart nos respirations. Nous nous regardons. Aucune de nous ne veut réellement briser ce contact visuel, pourtant il paraît si dangereux.