Chapitre 12 ☼

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Point de vue Niall Horan. ☼

 

J'étais tranquillement installé sur le siège de la voiture de la Range Rover, d'Harry. Nous étions sur le point de quitter la maison pour aller dîner avec Zayn et mon meilleur ami, Louis, qui avaient quelque chose à nous annoncer. Pendant que mon esprit tourbillonnait, et me jouait des tours à chercher, et créer de multiples hypothèses. Je me demande bien ce qu'ils allaient nous raconter pendant ce fameux dîner. Est-ce que Louis était enceinte lui aussi ?


Oh. Non. Niall, arrête d'être aussi parano, tu te fais de si fausses idées complètement stupides. Louis n'attendait pas d'enfant. Enfin, qui sait ?


J'attendais patiemment Harry, dans le garage, installé confortablement sur le siège en cuir de la place passager, quand ce dernier arriva enfin. Je le regardais avec un petit sourire en coin de ma bouche. Un sourire timide. Tout en repensant aux souvenirs de ces avant derniers jours.


De ce fait, je posais une main sur mon ventre avec délicate attention. Ce geste qui n'échappa pas au beau docteur Styles. Il me scruta et se contenta d'un léger sourire rassurant sur son visage. C'est assez gênant cette situation, mais curieusement, elle ne me déplaît pas. Je suis paniqué au fond de moi, j'ai peur. J'appréhende le jour-j, mais je sais qu'à présent, avec Harry tout se passera pour le mieux. Enfin, du moins, c'est que je souhaite.


En parlant de celui-ci, je n'ai même pas remarqué qu'il avait emprunté le chemin de la grande rue, et que nous roulions désormais sur la rocade. La route défile sous mes yeux. Les jeux de lumières multicolores éclairent la ville de Londres. Les réverbères illuminent les rues. C'est toujours aussi joli, cette ville. Je tournais la tête vers Harry, le sourire aux lèvres avant de poser ma main sur sa cuisse. Il avait chaud. Sa température était agréable, et je l'admirais conduire en repensant à nous. À lui. À moi. Il y a déjà quelques temps nous étions que simplement amant, et encore... Harry était en premier lieu mon supérieur hiérarchique, en second lieu mon amant, en troisième lieu mon petit-ami, et désormais le papa de mon bébé. À cette pensée, un sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que je caressais mon petit ventre, une nouvelle habitude que j'aimais. Pour une fois, la chance m'avait sourie lorsque j'avais appris la "bonne" nouvelle à Harry. Il avait été aussi surpris et choqué que ce que je pensais. Il n'avait pas été si contrarié comme ce fameux cauchemar horrible. Harry était tout le contraire et semblait s'en réjouir, même si ce n'est pas tout à fait encore cela. Harry n'était pas trop bavard à ce sujet. Je lui laissais du temps pour s'y faire, tout comme moi.


« On va rester encore discret... Enfin tu sais bien... Sur ton sujet. » lâche mon homme en faisant glisser ses mains sur le volant du véhicule. Cette réplique me gêne légèrement. Harry semble nerveux et embrassé.


« Oui, je sais bien Harry, je me doute très bien, pourquoi ? »


« On est arrivé ! On discutera de ça plus tard, parce que Louis et Zayn nous attendent. »


Crac. Je crois que j'avais parlé beaucoup trop vite. Mon cœur se serrait dans tous les sens. Je perdais confiance, et mon pouls était au plus élevé.


« Tu as honte de moi c'est ça ? » lâchais-je dans un souffle inaudible, comme si je ne voulais pas savoir la réponse à cette question.


« Niall.. S'il te plaît, ne commence pas. » insiste Harry.


Il ne m'avait pas répondu, mais j'avais tout compris dans son expression faciale. Tout était comme écrit noir sur blanc dans ses yeux verts brillants, que j'étais un monstre.


« D'accord, très bien, j'ai compris. »


Je décidais de me taire en voyant mon meilleur ami, accompagné de Zayn, nous demander de les rejoindre. Je n'avais plus le cœur à rire. Mon cœur me brûlait, intérieurement, car je voulais extérioriser ma rage, mais je ne pu le faire. On dîna tranquillement, dans un petit restaurant londonien avec Zayn et Louis. Mon meilleur ami semblait heureux et épanoui, que sa rancœur pour Harry avait disparue. Je le félicitais de ses efforts. Ça me touchait. Louis n'était pas un type de nature méchante, c'était un homme bon, et humble. Zayn le regardait avec les yeux en forme de cœur, que j'en étais jaloux. Je ne parlais pas beaucoup à table, c'était la même enseigne pour Harry qui plaça un bras derrière mon dos, et une main sur ma cuisse. Je souriais à ce doux geste, mais la douleur de mon organe vital, était toujours présente.

narry | stylesHôspitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant