Déchéance Volet 1( Saga Jardin d'Éden)

Chapitre1

- Certainement pas ! Répondit son père lorsque Élisa lui posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis plus d'une semaine. Nous sommes des employés de la famille Labonaire pas leurs égal.

- Mais papa...

- Pas de mais et fin de la discussion jeune fille, trancha Charles Darrow en referment sont journal. Tu devrais aidé ta mère en cuisine au lieu de m'enquiquiner avec tes pitreries.

Elisa abandonna tout espoir de pouvoir retrouver Dorian à la soirée car de ses deux parents, son père était le plus facile à convaincre. Si déjà lui n'acceptait pas impossible que sa mère dise oui. Pourtant elle avait tout fait comme elle avait l'habitude de faire. Son père lisait tranquillement le journal quand elle avait posé la question car c'était dans ces moments où il était ouvert à toute discussion et elle avait toujours eu tout ce qu'elle voulait quand il le faisaient. Elle sortit de l'abri de jardin et se dirigea a pas nonchalant à l'arrière du gigantesque Manoir des Labonaire. Sa mère et Lucie devait être au fourneau et débordée de travail car la demeure n'avait jamais accueilli cinq cents invités. C'était les fiançailles de Seth le fils aîné jumeaux de la famille avec une riche héritière italienne.

L'événement de l'année d'après les magazines.

De loin elle répara Rendolf Eischers le majordome charger pour l'occasion de coordonnées le travail et de distribuer les tâches .  A tue-tête il criait de part et d'autre sur les domestiques, aboyant de faire c'est qu'ils étaient incapable de faire. Personne ne l'aimait car c'était un sexagénaire aigris a langue plus venimeuse que celle d'une vipère. Le poids de l'age pesant lourdement sur ses épaules, il ne parvenait même plus à accomplir correctement ses tâches. La raison pour laquelle il n'avait pas encore été renvoyé de la demeure était ses trente années de bon et loyaux services et aussi parce qu'il était l'espion de Madame Labonaire.

Lorsque qu'elle s'approcha d'un peux plus près et qu'il la repéra, son visage se renfrogna et comme à son habitude il l'a fusilla du regard.

– Vous devriez vous mettre au travail Miss Darrow au lieu de vous pavaner et trainasser comme si vous étiez la propriétaire des lieux, commença t-il avec dédain. Je tien a vous prévenir que vos parents ne sont là que par générosité de Madame.

Élisa serra les poings et se mordit la lèvre au sang pour s'empêcher une rétorque virulente.

C'en était trop.

Depuis toute petite ses parents étaient les employés fidèles de la famille, il travaillait jour et nuit pour être irréprochable mais cette homme s'évertuait toujours a ridiculiser son père et à  l'humilier en public. Elle n'avait jamais compris pourquoi, lui ne contre-attaquait pas lui interdisant a elle aussi de le défendre mais cette fois, c'en était trop.

– Je ne suis  pas une employée... monsieur, murmura-t-elle, alors je travaille si je veux j'aide ma mère ou mon père si l'envie me prend.

L'homme parru surpris de sa repartie car c'était la première fois où elle osait parler devant lui. D'habitude elle hochait la tête et s'enfuyait sans demander son reste. Tout le monde connaissait Elisa, tout le monde savait qu'elle était une fille timide et craintive et qu'elle n'oserai jamais parler à qui que ce soit et surtout pas à cet Allemand.

– Voyez-vous ça! Se moqua-t-il en s'appuyant sur sa canne. La petite souris  décide de sortir ses griffes mais laissez-moi vous dire ma petite que vous êtes obligé de travailler car lafamille Labonaire vous nourrit et vous abrite depuis plus de dix ans. S'il fallait payer le loyer, votre scolarité croyez-vous que votre père avec sa jambe de bois et son misérable salaire des jardiniers aurait été capable de vous fournir même de quoi manger? j'en doute fort.