Hier j'ai angoissé.
Les crises d'angoisses font de plus en plus partie de mon quotidien.
Je viens de me lever et je suis encore sous l'effet des anxiolytiques que j'ai volé à ma mère pour dormir.
Ma crise n'était pas intense comme j'ai l'habitude, très peu de tremblement mais elle était intense à l'intérieur.
Cette crise ne s'extérioriser pas.
J'ai peur qu'elles deviennent trop habituelles.
J'ai peur de redevenir dépendant des anxiolytiques.
De retourner dans se cercle vicieux.
Je peine à écrire ses mots, mon cerveau est endormi à cette drogue.
Je marche au ralenti.
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais eu besoin d'en prendre, comment est ce possible qu'elle resurgisse du jour au lendemain ?
En l'espace de 2 semaines, mes crises se sont multipliées.
J'angoisse de vivre, de sourire, du bonheur, de l'amitié, de l'amour.
J'angoisse d'absolument tout.
Je suis une putain d'éponge à émotions, une éponge qui a besoin d'être essorée et séchée depuis 18 ans.
1, 2, 3, 4, 5, 6 cachets feront l'affaire.
Bonne journée.
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Malade.
PoesíaCe livre est une fraction de ma vie, de mes peurs et mes souvenirs. Je suis un jeune homme célibataire, homosexuelle et borderline. Partagé entre mes émotions j'écris pour évacuer cette souffrance. À travers cette ouvrage, je vous livre une partie d...