Neighbours. [Terminée]

Chapitre 8.

Lundi 23 Juin. Alix est repartie hier à Doncaster. Durant les trois derniers jours, je n'ai pas vu Louis, mais à présent, il est chez moi. Il s'est excusé plusieurs fois de ne pas être venu me voir. Je le rassure en lui disant que ce n'est pas grave et que je comprends qu'il ait été occupé par sa copine. Ma mère est venue chercher Théo hier, car Gemma est sortie de la maternité et qu'elle va passer quelques jours chez mes parents.

Je suis donc en train de parler avec Louis de ses vacances. Je lui demande s'il compte partir quelques temps à Doncaster. Il me répond que ce n'est pas prévu pour le moment, car il a encore quelques travaux importants à faire. Je le regarde dans les yeux. Il me regarde aussi en passant plusieurs fois sa langue sur ses lèvres. Je le trouve si sexy, mais je dois résister à la tentation. Louis se rapproche un peu de moi et mon coeur rate un battement. J'ai l'impression de ne plus entendre ce qu'il me dit. Il pose sa main sur ma cuisse et je commence à paniquer, mais c'est comme si je ne pouvais plus bouger. Sa tête se rapproche lentement de la mienne. Je regarde ses lèvres roses légèrement entrouvertes. Mes lèvres et les siennes s'effleurent, avant de se caresser. Son autre main se pose sur ma joue et mes yeux s'ouvrent, sans même que je me rende compte qu'ils étaient fermés. Je regarde Louis. Ses yeux sont fermés, alors je pose ma main se pose sur son épaule pour le repousser doucement. Je reprends ma respiration et le regarde d'un air désolé.

- Désolé, je ne peux pas faire ça. Je ne veux pas revenir dans le passé et... Et puis tu es en couple ! Tu n'es pas gay ! Tu... Ferais mieux de partir et de prendre tes distances avec moi quelques temps. C'est juste moi. Tu n'es pas gay Louis.

Louis me regarde en fronçant les sourcils.

- Quel passé ?
- Une histoire douloureuse.
- Je suis désolé, Harry.
- Oui, moi aussi.

Je lui demande une nouvelle fois de partir. Louis se lève. Je le raccompagne à la porte et ferme rapidement la porte avant de me coller dos à celle-ci. Je ferme les yeux en soupirant. C'était une connerie.