Esvim

Chapitre 2 : Un jour particulier

« Violéto ! Ouvre la porte ! » s'écrie Deus. La porte derrière moi s'ouvre laissant entrer O-yad, Suba, White et aussi Grey qui vient sûrement de revenir.

Grey : Re bonjour.

White : Hey ! Comme on se retrouve !

Esvim : Ça ne fait que quelques minutes que je suis rentré...

White : Hein ?! Tu rigoles !? Ça fait plusieurs mois !

Grey : Août.

White : Ouais, Août !

Esvim : Comment ça « Août » ? C'est un des mois du calendrier Grégorien ça, comment le connaissez-vous ?

White : Des détails, des détails ! Les lecteurs doivent s'impatienter, s'il y en a vraiment qui lisent tout ça bien sûr.

Grey : J'espère.

Suba : Hé ! Laissez moi apparaître dans ce chapitre aussi ! Je vais leur montrer que je ne suis pas juste une fille inutile qui ne sait que plaire au héros !

Esvim : Mais qu'est-ce que vous avez tous...

O-yad : Ahah, on profite de ce jour pour faire un petit coucou, voilà tout. Vous savez à mon âge ça fait plaisir de recevoir de la visite.

White : Pff, t'as juste deux fois mon âge le vioc !

O-yad : Cinq milliards d'année c'est vieux certes mais je reste le plus vieux ici.

White : Quoi !? Tu m'as traité de vieille ?! Répète un peu !

Deus : Du calme chers servants, il n'a pas l'air d'avoir regardé la date d'aujourd'hui.

Esvim : Quelle date ? Vous avez un calendrier sur cette planète ?

Deus : Et bien, cette date est forcément écrite quelque part sur ton écran ou à la date de publication de ce chapitre.

Esvim : Quand vous dites « il », êtes-vous sûr de parler de moi ?

Deus : Voyons nouveau servant sans nom ! Arrête de nous importuner ! On parle du lecteur !

Esvim : Ce que vous dites ne fait aucun sens...

Soudain, alors que j'ai cligné des yeux en regardant la porte, tout le monde disparaît de mon champs de vision et la porte se retrouve de nouveau fermée. J'entends une nouvelle fois « Violéto ! Ouvre la porte ! ». Et je vois la porte s'ouvrir maintenant devant moi.

« Hum ? Je ne t'ai même pas vu te retourner, tu savais que j'allais demandé à ouvrir la porte ? » Deus me demande ceci, d'un air pensif et inquiet, comme s'il s'attend à ce que je puisse savoir ce qui allait se passer. Ce que je venais de voir n'étais donc qu'une illusion ? Ou bien le futur ? Ça n'aurait aucun sens que cela soit le futur, les choses ne pourraient pas se passer comme ça...