Face à l'ennemi qui jaillit dans l'ombre
Pour se révéler fidèle aux problèmes
L'espoir n'est que source d'imaginaire
Dans ce monde si peu réel à mes yeux.
Tombée, traînée puis prisonnière de l'obscurité
J'oublie la lumière de l'espoir
Pour rester cloisonnée dans cette infime immensité du monde.
J'acquiesce par obligation et deviens esclavage de l'Ombre.
Ombragée par les feuillages des autres bois qui ne cessent de grandir,
Moi petite tige je deviens la feuille morte dans un tas d'éclat de verdure.
Perdue et noyée dans cette rosée matinale habituelle
Il m'est difficile de respirer paisiblement dans cette eau qui me remplit les poumons portant un poids bien plus lourd que ma tige,
Je me sens engloutie par mon moteur de vie.
Je n'aperçois plus qu'une infime partie d'une réalité devenue éphémère jouant de la couleur des feuilles qui varient chaque saison.
Râteaux je me suis pris après de nombreux essais pour trouver la sortie,
Échec je me suis écroulée redevenue spectatrice de ce camaïeu coloré,
Prisonnière éternelle j'ai pensé devenir et en finir,
Quand courverte de boue ce râteau m'a dégagée
Pour me soulever et me jeter dans ce potager peu coloré qui me fit changer.
Décomposée je m'en allais vers ce monde plein de nouveautés
Je me suis reliée à ma terre que je pensais effacée.Effet de société
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Une année de poèmes
PoezieSeule dans mon monde où j'observe la vie continuer de ma bulle transparente quand la mienne est en suspense. J'envie les personnes qui savent profiter de l'instant et passer un bon moment. Aux yeux de la société j'ai disparu. Je suis prisonnière dan...