My tagger

Chapitre 2

On se regardait sans rien dire mais nos regards disaient longs.
«- Alors miss, tu es revenue ?
- Bien sur
- J'imagine que tu as déjà une idée de là soirée, dit-il en se rapprochant de moi.
- J'ai un garage à taguer, le miens plus précisément.
- Le tiens ?
- Oui, tu as bien entendu. Ravis de savoir que tu as de bonnes oreilles auditives.»
Je monte sur ma moto et lui tend mon casque. Il le prend dans ses mains et l'enfile. Il se positionne derrière moi et se tiens à mes épaules.
«- Je te rassure que ça ne me ravis pas mais il va falloir que tu t'accroches à ma taille si tu veux pas tomber.
- Ok, il pose ses mains sur ma taille et me sert a peine.
- Je suis pas en sucre et tu vas tomber donc sert moi plus fort. Comme ça, je prend ses mais et les enroules autour de mon corps. Je fis une pause de réflexion, il a les mains sur ma taille, il est coller à moi, il respire dans ma nuque, mon dieux, je suis super gênée.
- Je te fais de l'effet miss, il rigole.
- N'y croit même pas une seconde »
Je pose mes mains sur les poignets et démarre en route pour chez moi.

    Je m'arrête un peu plus loin de ma maison. Il me lâche et enlève son casque que je prend pour le ranger. Je prends mon sac pleins de bombes de peinture. Et commence à marcher, il me suit. On faisait le moins de bruit possible. Arriver devant je pose mon sac et lui tend une bombe en disant «amuse toi» il sourit et on commence nos bêtises sur le garage. Le garage blanc et devenu un arc-en-ciel. On essayait de ne pas rire de nos bêtises mais c'était dure de ce retenir.
« - Enfaite, je ne sais même pas ton prénom. Alors comment t'appelles tu ?
- Ce ne serait pas plus mystérieux et amusant de ne pas savoir nos prénoms ?
- Ok mais alors comment puis-je t'appeler ?
- Sept, tu peux m'appeler Sept. Et toi ?
- Tu n'as qu'à m'appeler Maeve.
- Très bien, Maeve.»
Il me dit mon prénom près de mon oreille où je pouvais entendre sa vois rauque et sentir son souffle chaud. J'étais, je pense, toute rouge, pire qu'une tomate.
«- Bonne nuit Maeve.
- Bonne nuit Sept. »

Il part et je ne peux m'empêcher de dessiner une merde sur la porte. Ma mère va faire un arrêt. Je fini par revenir dans ma chambre en douce. J'enfile mon pyjama et me cale sous la couette bien au chaud.

    Le réveil était rude. J'entendais de loin ma mère hurler à propos du garage. Je décide de descendre à mes risques et périls. Quand elle me voit, elle décide de simplement m'ignorer et de partir me laissant une liste de chose à faire. La journée va être génial... Mais au moins je me suis bien amusée.