5) Mission Suicide

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Le chef entrait juste après Konan. Tu ne lui dirais rien, tu ne voulais pas passer pour l'ennuyante de service dès le premier jour. Il lança d'un air jovial:
- «Bien ! Je pense que je vais pouvoir te confier ta première mission avec Konan ! Vous devrez tout simplement m'aider à trier mes papiers. Je vous attends.»
Il souriait à la fin de sa phrase puis il calma ses ardeurs. C'était juste un "ordre de mission" rien de plus.

La perspective de rester coincée avec Konan ne te rassurait pas trop. Tu espérais que le chef resterait avec vous, tu refusais de te faire plaquer au mur comme elle l'avait fait tout à l'heure. Et justement, le chef n'allait pas s'absenter. Konan se comportait de manière intriguante et il voulait à tout prix la surveiller.

Tu t'assis donc sur une des vieilles chaises du bureau et tu commençais à trier les factures et les vieux papiers du chef. Il vous observait toute les deux avec un regard de faucon. Tu le trouvais beau avec cette tête mais tu refusais de t'attarder dessus plus longtemps. Plus vite tu en finirais, plus vite tu serais débarrassée des regards noirs de Konan.

En parlant de Konan, elle n'hésitait pas à se rapprocher du chef en le collant le plus possible. Elle semblait "marquer son territoire" en tournant autour du chef sans trop parler, lançant quelques regards à ses factures ou à ses mains, essayant de sentir son odeur de loin. Et puis elle te regardait d'un air froid, son air glacial traduisait un profond sentiment de jalousie qu'elle ne s'empêchait pas de montrer, bien au contraire.

Pain, lui, s'en fichait pas mal, il te fixait de temps en temps sans raison apparente. Bien que Konan le "surveillait". En fait, ce n'était même pas volontaire, il ne voulait draguer personne. Il était simplement comme hypnotisé par toi ce qui te plaçait dans un embarras sans nom vu de l'extérieur. Mais en fait, au fond tu savais que ça te plaisait, tu refusais juste de l'avouer.

C'est ainsi qu'après votre corvée, Pain vous remercia en te fixant une fois de plus. Konan était folle de rage à l'intérieur, mais elle la fit exploser de manière plus discrète. Tandis que tu rasais les murs, elle se tourna vers toi. Cette fois-ci, ce n'était pas de la froideur qu'elle montrait mais du mépris. C'était déstabilisant d'avoir l'impression de se disputer mais sans un mot. Ç'en était même bien plus stressant. C'était comme si tu étais un lapin face à un aigle prêt à te dévorer, tu n'as rien dit.

Quand elle partit, tu n'affichas aucune émotion sur ton visage, même quand tu as croisé Zetsu dans le prolongement du couloir.
- «T/p ? Tout va bien ?»
- «Oh euh oui oui !!»
- «Même si tu es nouvelle, tu peux venir dans ma chambre et tout me dire si tu veux !»
- «Je te remercie mais ne t'en fais pas !»
Tu fit apparaître un sourire faussement réaliste sur ton visage et tu finis par courir jusqu'à ta chambre en réfléchissant.

Les questions fusaient à 3000 à l'heure dans ta tête.
Vais-je le dire à Pain ? Dois-je tout raconter à Zetsu? Puis-je vraiment accuser Konan sans preuves apparente de ce qu'elle a fait ?
Tu as fait une petite crise d'angoisse avant de t'endormir le cœur lourd et plein de peurs. Tu regrettais sérieusement d'avoir rejoint l'akatsuki.

Un dieu à aimer (Pain x Reader)[FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant