Chapitre 4: Poe/Under my umbrella

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A/N: une fois n'est pas coutume, voilà deux chansons pour le prix d'une. Bonne lecture.


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" And the voice inside my head

Conscience faded,

Long since dead

Black and blue ink splatter smeared

Letters still left unread

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I don't need something new

I miss you from childhood

There is an empty room

under my umbrella "

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La voiture se gara dans le petit parking face à l'immeuble et Alexander coupa le contact. Il secoua ensuite doucement l'épaule de sa femme pour la réveiller. Annabelle s'agita et papillonna des yeux une seconde, avant de voir l'expression de son mari et de hocher la tête. D'un accord tacite, le couple sortit du véhicule puis se dirigea vers l'entré du bâtiment. Etant donné que leur fille habitait au cinquième étage, ils prirent l'assenceur, ce qui leur donna quelques instants supplémentaires pour se préparer à la confrontation. Car, malgré tous leurs efforts, celle-ci risquait, encore une fois, d'être plutôt salée. Pourtant, ils aimaient Ruby. Cependant, ce n'étais que depuis peu qu'ils tentaient de lâcher un peu la bride sur ce qu'elle faisait. Ils avaient remarqué qu'Avanna semblait lui faire le plus grand bien, mais Ruby restait Ruby et, en tant que parents occupés et pas forcément présents pour une enfant rebelle, c'était compliqué. Ils espéraient donc que la discussion n'allait pas se finir en dispute.

Lorsque les portes de l'ascenseur se rouvrir, Alexander pris les devants et lissa sa veste, avant de s'avancer sur le palier et de sonner à la porte de leur fille.

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- « Tuez-moi... » songea Ruby en se dirigeant vers la porte d'entrée, la mort dans l'âme.

- « est-ce vraiment si terrible ? » demanda Fox, intrigué.

Elle frissonna, oubliant toujours qu'il pouvait entendre ses pensées.

- Ouais, répondit-elle en chuchotant. Par contre, sois cool et met-la en veilleuse, j'ai pas vraiment envie de t'avoir sur la conscience pendant qu'ils sont là, si tu vois ce que je veux dire.

- « Très bien, » acquiesça-t-il alors que sa présence s'aténuait de nouveau.

Elle grimaça ; elle aurait voulu qu'il s'en aille, purement et simplement. Elle jura à cette pensée et respira profondément pour se calmer, la main sur la poignée. La sonnette retentit de nouveau et lui vrilla les oreilles. Agacée, elle ouvrit la porte plus brusquement qu'elle ne l'aurait voulu et tomba sur le visage stricte et fermé de son père.

Et ce qui était relativement chiant avec son père, c'était qu'il était immense, dépassant le mètre quatre-vingt-dix. Son visage était constamment marqué du même froncement de sourcils qu'elle, ce qui le rendait d'autant plus austère. Même le doré de ses yeux, qui auraient pu leur donner un air chaleureux, lui conférait au contraire un regard aiguisés, froid et analystes. Ajoutez à ça de courts cheveux bruns à la coiffure nickelle (sans oubliée la mèche blonde qui lui donnait quand-même une certaine classe), une bonne vieille veste en cuir chique qui sentait le tabac et, surtout, la bagnole hors de prix garée en bas de l'immeuble et vous obtenez, selon Ruby, le cliché de l'homme d'affaire américain.

Five Nights at Freddy's , We are One - tome 1 : MergingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant