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Comment et pourquoi ne plus "masquer"

Il semblerait que je sois productive ces dernier jours. Ça change de d'habitude.

Tout le monde doit avoir compris ce qu'est le masque, sinon vous pouvez remontez quelques chapitres plus haut j'en aie parler. Sinon voila un petit résumé, le masque c'est une technique utilisé par des personne neuroatypique pour ce faire passer pour des neurotypique. C'est une personnalité, une façon de s'exprimer utilisé pour faire croire aux autres qu'il n'y a rien de différents entre eux et nous. Alors masquer, porter ce masques ou ces masques, c'est fatiguant, c'est énervant, parfois c'est même douloureux.

Alors a quoi bon.

Quand on est neuroatypique, a quoi bon faire semblant de ne pas l'être si au final on le sera toujours.

C'est la que les neuroatypique on réussit un truc très fort, ils ont commencé a nous faire croire que si notre différence les dérangeait c'était pas eux le problème, c'était pas leur rigidité, c'était pas leur intolérance. Non, non, non le problème il venaient de nous. Nous qui étions moins nombreux et donc devions absolument être comme eux parce que, eux ils y arrivent bien alors pourquoi pas nous? Pourquoi nous on ferrait pas d'effort?

Ça mes chéries ça s'appelle du validisme. C'est toutes ces choses que les valides ou parfois certains autres "handicapé" disent, qui nous rabaissent quand on est hors norme, qui nous dénigres qui nous pousse vers un moule institutionnaliser. C'est ce qui fait que, quand les valides ne nous trouvent pas assez bien pour eux, pas assez dociles, pas assez normaux, on est abandonné sur le bas de la route vers l'éducation. On crée des écoles, des hôpitaux, dans les quelles on nous cache pour que les valide n'aie pas a souffrir notre présence.

Quand j'étais jeune je masquais toute la journée en primaire et au collège. Je faisait de mon mieux pour que ça ne se voit pas, que les profs ne voit pas que j'étais différentes, que les élèves le voit pas non plus. C'est comme ca que je suis passais sous les radars des psy jusqu'à mes 11-12 ans. Puis j'ai commencé a partir en vrille, tout ces masques, toutes ces contraintes, c'était trop, trop pour ma fatigabilité, trop pour ma santé, trop pour mon esprit. Lorsque j'ai fait cette espèce de burnout c'est comme si tout mes anciens masque c'était brisé, comme des poupée en porcelaine. Mes profs, mes camarades, ma famille et mes amis se sont tous retrouvé face a qui j'étais sans masque. Ils ont vus l'autisme. Ils ont vus le TDAH. Ils on vus les troubles dys. Et moi pour la première fois j'ai respiré, j'ai pus voir le monde a travers mes propres yeux, et respiré sans masque (figuratif). Je ne m'était jamais sentit aussi libre. J'ai eu mes diagnostique et enfin j'ai pus mettre des mots sur qui j'étais.

Et bizarrement tout ces masque que je portais pour avoir des amis, sans grands sucés. C'est en les retirant que je me suis enfin fait un vrai groupe de pote et j'ai rencontré ma sœur de cœur. C'est en abandonnant le moule que j'ai pus vraiment être moi et trouver le bonheur. On arrête pas de nous dire que la vie hors du système et de ces normes est malheureuse, qu'il faut suivre les règle même si on ne les comprends pas ou qu'elle ne font pas sens. Le bonheur je l'ai trouvé en décidant de passer par la fenêtre plutôt que d'attendre des année de formatage pour enfin sortir par la porte une fois parfaitement modelé selon les désir de la société des valides.

Si vous désirez masqué c'est votre choix et je le respecte, rester dans les cases évitent beaucoup d'ennuis. Ca a des avantages et des inconvénients. Comme le fait d'en sortir.

Si vous ne voulez plus masqué voila quelque tips lié a mon parcours. Prenez ce ui vous ait utile laisser le reste.

1.  Ne pas hésiter a dire au gens autour de vous que vous êtes autiste. Prévoyez un petit résumé du sujet au cas ou la personne n'y connaisse rien.

2. Dites non quand vous n'en êtes pas capable, faites en sorte que votre entourage fassent la différence entre : "non" qui veut dire je ne suis pas capable de faire ça (pour raison d'énergie, de sensibilité sensorielle, de phobie, etc) et "je n'ai pas envie" qui représente juste ce que vous n'avez pas envie de faire.
Ca peut paraitre évident mais j'ai remarqué que les valide vont difficilement la différence entre envie et capacité. Surtout soyez ferme sur le fait de ne pas outrepasser vos capacité, bien entendu si la personne vous propose d'adapter l'activité, discuter en, ne soyer pas butté, rester ferme sur une seule chose, vos capacité et votre santé passe avant le reste, tout le reste ca ce discute. (Exemple : je n'aime pas du tout les diner de famille, ca me coute trop d'énergie, je trouve ca long, ennuyeux, et comme je suis de la génération la plus jeune j'ai pas droit a la parole. L'aménagement qu'on m'as proposé c'est que je puisse a tout moment partir faire autre chose et revenir quand je le souhaite. Je n'avais toujours pas envie mais j'en était capable, je l'ai dit, on m'as proposer de nouveaux livre pour ce temps de pause. Les livres compensait le pas envie et les aménagement rendait ca possible dans la mesure de mes capacité)

3. Si qui que ce soit ce pleins de votre comportement parce que vous êtes neuroatypique, que vous soyez entrains de estimer, de faire de l'écholalie ou que sais je encore. Demander lui clairement avec une formulation proche de celle qui suis "Tu as quelque choses contre les personne handicapée?" . Alors Vérifier toujours avant que vous n'avez pas vraiment fait un truc mal (Si une personne en fauteuil vous roule sur le pieds, le problème c'est que la personne vous a blesser). Si en commençant a parler du problème, la seul chose que votre interlocuteur vous reproche c'est qu'il n'apprécie pas que vous soyez hors norme. Mais alors la faites vous plaisir sortez vos plus belle réplique d'animé et mettez le face a son validisme. Ou si vous êtes timide juste faites lui valoir que son comportement vous gènes tout autant, pour moi souvent c'est le parfum qui me gène, les valides en ont toujours beaucoup trop sur eux je trouve, a la fin de la journée j'ai presque le nez qui brule. Rappelez vous que vous êtes aussi important qu'eux et votre confort est aussi important que le leur.

4. Si vous ressentez le besoin de masquer faites le, ne prenez pas de résolution irrévocable, du type "plus jamais je ne masquerais". Ce n'est pas bon, on peut toujours tombé sur des personne qui percoivent le handicap négativement, face a ses personne être naturel peut s'avérer dangereux. Alors si besoin gardé toujours le masque comme une carte dans la manche, disponible si besoins mais pas utilisé forcément.

5. Ne profitez pas du fait de démasquer pour vous conduire mal. Démasquer c'est se reconnecter avec notre identité, avec qui nous sommes. Ne vous servez jamais de votre autisme comme une excuse, tout au plus une explication.

Je pense qu'on a fait le tour, si j'ai oublié quoi que ce soit dites le moi.

Hésitez pas a voté, et vérifié si vous avez voté pour les précédents ça fait toujours plaisir.

Hésitez pas non plus a partager, pour sensibiliser vos proches. J'ai encore du mal a comprendre comment on a pus monté a 4325 lecteurs, et qu'il y ait apparemment des gens qui me lisent aux Canada et au Sénégal, selon les stats de wattpad, surtout que je suis l'archétype du no-name. Merci a vous.

(Edit: Salutation aussi aux Belges et aux marocains qui sont apparus littéralement 3 jours après le post)

J'ai déjà le prochain chapitre d'écrit pour au moins la moitié mais je vais le bosser vraiment a fond histoire de vous faire un chapitre digne de vous et de toi en particularité qui lit ces mots, tu es fabuleux.

Je lis tout les commentaire, parfois avec du retard car j'ai pas reçu la notification mais je lit tout.

Bonne journée a tous et prenaient soin de vous.

Quand tu es autiste et que ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant