Anime OS.

OS Livaï x Erwin "Je me sentais en vie"

/!\ Ce OS va être TRÈS triste et va spoil jusqu'à la saison 4.

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Ce jour là, Livaï avait du sacrifier la vie d'Erwin, de toute façon, il ne voulait plus vivre dans un tel enfer, malgré sa relation amoureuse avec le petit homme aux cheveux noirs. Sans le sacrifice d'Erwin, il n'y aurait eu aucun survivant. Puis, le leader souffrait, de tout ce qu'il avait sur les épaules, tous ceux que le regardaient...

Quand les derniers survivants étaient revenus chez eux, Livaï s'était isolé dans sa chambre, Hanji savait pour lui et Erwin et elle comprenait plus que jamais la perte d'un être chère, après avoir perdu Moblit. Il avait pleuré au moins une heure entière, n'arrivant pas à accepter ce geste d'avoir choisi Armin au lieu de son amour, même si celui-ci semblait dans la mort vouloir le blond comme successeur. Son cœur n'arrivait pas à encaisser la douleur de sa perte. Bien qu'il avait participé à celle-ci, Livaï l'avait fait pour lui qui en avait envie, au fond. Il regarda dans sa table de nuit, pour y revoir la bague, qu'Erwin lui avait donné avant la mission.

 Si la mission se passe mal, je veux que tu sache que je voulais te marier, avec cette bague. Pour te montrer que tu as été le seul que j'ai aimé.

Il tenait en tremblant la boite qui n'avait pas su ouvrir avant la mission, une bague magnifique, sobre mais si symbolique pour lui. Erwin connaissait les goûts de son amant, il ne faisait jamais dans l'originalité. Livaï colla la boite contre son torse, comme si elle était Erwin, sa chaleur lui manquait déjà. Il devait tant à cet homme, il devait encore lui donner tant d'amour, que personne ne recevra plus jamais de sa part. Rien que de lire une simple lettre allait le faire penser au joli blond. Il prit la bague et l'enfila à son doigt, elle lui allait parfaitement. Il avait visé juste avec cette bague, elle était au goût du brun.

 Après la mission, la bague doit être sur ton doigt, et je veux que tu la porte chaque jour. Avec ou sans moi, mort ou vivant.

Je te le promets Erwin.

Sa voix ne s'effaçait pas de sa tête, il reposa la boite et se laissa tomber dans son lit, repensant à tous ces petits moments qu'ils avaient ensemble. Les larmes coulèrent, sans qu'il ne puisse contrôler.

Erwin était allongé dans le lit, en train de se réveiller doucement, car quand Livaï avait tenté de se lever, il avait attrapé sa taille. Le blond aimait être tactile, surtout quand il était assez fatigué ou dans les vapes.

Erwin : Pars pas trop loin. Disait-il encore à moitié dans les vapes. Il est tôt on a encore le temps..

Livaï soupira alors légèrement avant de se remettre dans les couvertures, collant son torse nu contre l'imposant dos d'Erwin, c'était comme ça qu'il voyait son compagnon. Erwin se décala pour faire face au visage de son amant et sourit à moitié, ce qui arracha un léger rire de Livaï. En effet, fatigué, Erwin était assez drôle car souvent maladroit et collant.

Erwin : Mh.. pourquoi tu rigole ?

Livaï :  Rien. Tu devrais te rendormir, j'ai des choses à faire.

Erwin :  Pas cette fois, la mission approche, je voudrais profiter.

Livaï s'avoua vaincu assez vite, son amant n'avait pas tord et lui-même voulait profiter de lui même s'il ne le montrait pas forcément, Erwin le sentait. Comme le brun n'allait pas le dire, Erwin l'avait sentit et donc le serra un peu plus dans ses bras, caressant avec douceur les cheveux, un peu sec, de son amant. Au moins, grâce à lui , Livaï prenait plus de bain, si Erwin était là bien sûr...

Les deux restaient comme ça pendant un petit moment, ne voulant pas se séparer. Les amants imaginaient le pire pour la mission même si devant les autres, ils ne montraient pas ces profondes pensées.

Livaï dans le lit, maintenant complètement vide, manquant cruellement d'une chaleur qui le réconfortait toujours avant. Malheureusement, elle n'était plus. Le froid d'une chambre vide serrait son cœur, il ne le reverra plus, c'est certains.
Les larmes imprégnaient le coussin, elles cessèrent quand il entendit quelqu'un toquer à la porte, dans un long soupire il sécha ses larmes et partit entre-ouvrir la porte.

Hanji : Livaï, je m'inquiète pour toi, je peux entrer ? S'il te plait.

Le brun semblait hésitant, mais voyant les yeux légèrement rouge d'Hanji, il comprit rapidement et la laissa entrer. La brune s'assit sur le lit de Livaï et elle resta assez silencieuse, puis, elle décida de briser le silence avec cette phrase.

Hanji : Toi aussi, tu as mal ?

Livaï : Mh. Regarde.

Sans un mot de plus, il montra le doigt où trôner la bague offerte par son défunt amant. Hanji la regardait en silence, elle prit sa main pour regarder la bague de plus près.

Hanji : Il a fait un beau choix. Elle est jolie. Il l'aurait aimé sur ton doigt.

Livaï : Je ne voulais pas la porter, mais je lui ai promis de le faire. Mais je pourrais jamais cessé de penser à lui. Pas que je n'aime pas. Mais, tu comprends.

Hanji : Vu l'état de mon de mon œil, on aura chacun de quoi se rappeler d'eux. Quoi qu'il arrive, ils serons parmi nous. Puis, Erwin avait le poids de toutes les morts du bataillon, on lui doit bien ça.

Livaï resta silencieux après cette phrase. Il s'assit sur son lit, puis fit signe à Hanji de le laisser seul.

Livaï : Je ne veux pas être malpolis, mais j'ai besoin d'être seul. On parlera plus tard, cette nuit tout le monde n'a pas la tête à ça.

Sans un mot de plus, elle décida de partir en simplement lui souriant, pour lui montrer que malgré tout qu'elle resterait toujours là pour lui, même si elle était triste aussi, la perte de Moblit était dur.

Cette nuit se finissait ainsi, tout le monde en deuil, dont certains pleurer des soldats, d'autres leur amour ou compagnons. Ce fut un jour déterminant pour le bataillon qui malgré tout, continua de vivre et de montrer de quoi il était capable.