Chapitre 36 "Un rire à un spectacle''

207 10 10
                                    

Certains contes pour enfants expriment une réalité plus sincère que les histoires que l'on a l'habitude de lire aujourd'hui. Les biographies ou les fables de notre époque. Beaucoup de gens, beaucoup d'adultes ont peur de s'abandonner à cette raison, car elle manque de <<Logique>>. L'inconnu. La peur du noir. Si elle était là quand on n'était encore qu'un chérubin, et bien elle sera toujours là lorsque tu te réveilleras demain matin.

En marchant sur un tapis ressemblant à un carrelage noir et blanc, vous entendez en boucle, une mélodie. Une comptine sintitulée ''Pop!Goes the weasel''. La texture des murs ont l'air soyeux, comme s'ils étaient recouverts de longs et interminables rideaux rouges sang. La pièce dans laquelle tu te trouves à l'heure actuelle, ressemble à un énorme couloir où au fond, une gigantesque entrée faisant penser aux carrousels, se dresse.

Après vous être bien reposés, Dokusha-Kun et Kookto, vous avez reprit le chemin, afin de trouver le 3e masque. Vous vous en êtes allés vers la vallée des Larmes soulageantes des ombres. Le nom de cette vallée peut avoir l'air sympathique, mais vous avez appris à vous méfier quoiqu'il arrive. Et en regardant cet endroit qui semble vous menacer de manière hypocrite, vous êtes on peut plus prudents.

Quelques longues minutes plus tard, vous êtes toujours entrain de marcher dans ce couloir interminable...

''- C'est moi où ce couloir ne se termine jamais...'' Chuchotes-tu à Dokun.

''- Il est simplement très long... Spacieux. Comme l'entrée.. Une très grande entrée pour une très grande personne...'' Te répondit-il, semblant finir par penser à haute voix vers la fin de sa phrase.

Cela te fit frissonner l'échine. Sur qu'elle personne mystique allez-vous bien pouvoir tomber...

Une éternité plus tard, vous arrivez enfin face à cette entrée. Et la jolie petite comptine au ton enfantin, s'est évanouit en silence et en toute discrétion. Kookto se colle à toi. C'est quasiment devenu une habitude maintenant, mais cela ne t'ennuie pas. Tu te retournes vers ton ami, qui fixait encore l'entrée. Remarquant ton silence, il se retourne à son tour vers toi. Tu ne vois toujours pas ses yeux derrière sa frange, à croire qu'il n'en a pas.

Il te demanda sur une voix douce mais morne, comme à son habitude:

''- Prête ?''

Tu hoches la tête tout en venant carresser les cheveux de Kookto qui demeure toujours silencieux. Celui-ci adore que tu le rassures de cette façon. Puis ainsi, vous avancez à l'intérieur, passant la grande entrée.

Vous atterrissez dans un endroit des plus... Suprenant. Un gigantesque et luxueux théâtre, comme aux temps des années 1800. Tous les tons sont chauds et sombres. Rouge sang, doré, bronzé... Ça pue la richesse. Et la trahison. Tout est calme, tout est silencieux, lugubre. Discret. Tout ce hamas de classe, semble être illuminé par des lustres maintenus au plafond. Étonnant qu'on puisse les voir, vu la candeur démesurée de la pièce.

Tu consultes le grimoire, demandant où étiez-vous. Le grimoire vous répondit à la seconde.

 Le grimoire vous répondit à la seconde

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Kᴏᴋɪᴄʜɪ×Rᴇᴀᴅᴇʀ 2°Où les histoires vivent. Découvrez maintenant