| Chapitre 10 |

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~ Tu m'épuises, je vais te jeter dans les chiottes ~

Mardi 17 mars
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13h48

💥Natsu

- Et bien à la semaine prochaine madame Boisier, et n'oubliez pas de faire vos exercices, je vous préviens ! Au nom de votre dos, je vous assure que ça vous fera du bien. Je ne voudrai pas qu'il arrive quelque chose à ma patiente préférée. saluai-je en lui envoyant un clin d'œil à travers l'écran de mon ordinateur

- Ah mon petit Natsu, toujours aussi flatteur. Ne t'inquiète pas, j'ai une tonne de temps libre devant moi désormais. Et les amours ? Une belle demoiselle a-t-elle réussi à conquérir ton cœur cette semaine ? me demande la soixantenaire dans son grand salon aux allures de riche parisienne

- Rah, mais vous ne vous arrêtez jamais Madame Boisier. lui souris-je, Une fois encore, non, personne n'a « conquis mon cœur ». Vous êtes à la retraite, vous devriez profiter de la vie, rencontrer du monde, plutôt que de s'occuper de celle de votre kiné.

- Crois moi que je n'exagère pas si je te dis que la vie de mon chat est plus intéressante que les vieux cadavres de mon immeuble. C'est bien malheureux quand même. Un jeune homme comme vous, drôle, attentionné et séduisant mérite de tomber amoureux.

- C'est à cause de vous qu'on traite mon ego de surdimensionné. J'ai une amie qui me le reproche tout le temps.

- La femme de celui qui vous héberge ? Comment il s'appelle déjà... Cray ?

- Ah non, pas Juvia. En fait je ne vis plus chez eux car ils font des travaux. Je suis chez sa meilleure amie, Lucy.

- Oh. Et vous osez-me dire que vous n'aviez rencontré personne !

- Lucy est mon amie, vous savez cette relation qui ne mène pas au couple et qui définit une relation platonique ?

- Ah la la mon pauvre garçon tu n'y connais rien. L'amour n'est plus ce qu'il était avant. secoue-t-elle la tête d'un air mélancolique

- Ou alors on n'est plus obligé de se marier par peur d'être jugé et on nous laisse notre liberté.

- Hum, tu détournes le sujet. Figure toi que j'ai eu un mariage d'amour moi ! Mon magnifique Jean, un cadeau de la nature. Il était un simple paysan de la campagne, on attendez de moi d'être une femme digne de la « haute société » qu'ils disaient. Mais on ne les a pas écouté, jamais on a abandonné. C'était un-

- Oui je sais. Vous avez convaincu vos familles par votre amour, Monsieur Boisier a du se battre contre votre père, etc... Vous en parlez au moins une fois toute les séances.

- Tu es un vrai casseur d'ambiance mon cher. Mon pauvre coeur est brisé depuis que Jean nous a quitté, dit-elle d'un air dramatique, tu pourrais faire l'effort de faire semblant d'être intéressé par ce que je te dis.

- Votre coeur ne se réparera pas grâce au passé vous savez.

- Que de sage paroles venant d'une personne qui change de fille comme de cravate. lève-t-elle les yeux au ciel

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