Le prologue en poème.

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Mes yeux ne reflètent que du noir
La dure vérité du désespoir
Criant en espérant ne plus le voir
Mais tout se consume, même l'espoir

Je n'entend rien, que le silence
Tout est monocorde dans cette absence
Le bruit me fait rêver, une chose intense...
Mais rien ne me vient de mon enfance

Aucun mur autour de cette prison
Je sens monter en moi tel du poison
La haine de ne rien pouvoir toucher
Pas même le sol sur lequel j'ai beaucoup marché

J'ignore les sensations que ça fait
De manger ou boire un verre de lait
Les saveurs que cela me donnerait
Du sucré à l'amer, du salé à l'acide sur mon palais

L'odeur des choses me manque également
Quand elles viennent vers nous doucement
Me faisant profiter de leurs parfums délicatement
Leur douceur me faisant chuter lentement

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