75 : Shoto (mha) x Reader : PARTIE 2 (du chap 63)

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Vous avez demandé une suite alors la voici !

Tu te sentais flotter. Tu reprenais peu à peu tes esprits après un sommeil lourd et profond. Tu compris soudain que quelqu'un te portait. Tes bras se balançaient dans le vide au rythme des pas de la personne qui te tenait. 

- Elle va bien ? Demanda une voix que tu semblais connaître.

- Elle est en état de choque, je la ramène au dortoir. 

La voix rauque et abyssale de la personne qui te portait était celle de ton professeur.

- Je vais rester au chevet de Shoto cette nuit. Ca ira pour surveiller les élèves Shouta  ? Tu crus reconnaître la voix d'All Might 

Le professeur répondit par l'affirmative avant de te poser dans ce que tu reconnus comme une  voiture. L'odeur et la sensation du cuir contre ta joue étaient agréable. Tu sentais l'odeur de Cologne de ton professeur alors qu'il se baissait au dessus de toi pour attacher ta ceinture. 

Un courant d'air vif et froid frappa ton visage alors que la portière se refermait. La portière du conducteur s'ouvrit et le froissement des tissus ainsi que le grincement du cuir indiquait que ton professeur était monté dans la voiture. Il conduisit pendant un certain temps jusqu'à UA. 

Après avoir coupé le contact, il se détacha. Tu passas tes mains sur ton visage tentant de t'éveiller de ce cauchemars. 

- Ca va ? Demanda le professeur Aizawa

Tu ne répondis pas. Ton seul geste fût de lever les yeux vers lui et de le dévisager. Ta gorge était nouée et tu avais l'impression que tu ne pourrais plus jamais articuler la moindre syllabe. Il brisa le silence en se détachant et en sortant de l'habitacle.  Tu le suivis du regard alors qu'il longeait le capo de la voiture. Il ouvrit ensuite ta portière, se baissa afin de détacher ta ceinture. Tu fis passer tes jambes en dehors de la voiture puis te issa sur ces dernières. Tu chancelas légèrement tandis qu'il se précipitait pour te rattraper. Isuku arriva en courant et passa presque instinctivement son bras sous le tien pour te soutenir. 

- Comment va Shoto ? Demanda le vert. 

- Son état est critique. Tu veux bien ramener (T/p) à sa chambre ? 

Il resserra son étreinte et fit un signe de tête à monsieur Aizawa avant d'amorcer un pas vers le dortoir. Il avançait doucement comprenant que mettre un pas devant l'autre n'était pas chose aisée pour toi. Plus vous vous rapprochiez du bâtiment plus tu tremblait et plus tes jambes peinaient à te porter. 

- On ira le voir ensemble demain d'accord (T/p) ?

Pour seule réponse, tu hochas la tête. Une fois devant l'édifice, Bakugo ouvrit la porte. Il semblait avoir attendu impatiemment. Lorsque tu franchis le seuil de la porte, tes jambes se dérobèrent complètement. Bakugo se précipita vers toi pour te rattraper. 

- Putain Deku ! Tu peux pas faire attention !

- Je- Ca va (T/p) ?

Bakugo passa son bras sous le tiens et t'amena jusqu'à sa chambre. Il te donna un T-shirt, un sweat et un jogging gris ainsi qu'un caleçon et te laissa sa douche. Tu pris une douche glacée, tentant de sortir de ce cauchemar de ta tête, puis te vêtis avec les affaires que t'avais prêté le blond. Il revint dans la chambre alors que tu venais de t'assoir sur son lit, et te tandis ta brosse à dent. Tu l'a saisi avant de te rendre de nouveau dans la salle d'eau. Une fois tes dents lavées, tu te dirigeas vers Bakugo. Il avait laissé la porte ouverte et de sa chambre, tu pouvais voir les traînées de sang laissés par le corps mutilé se Shoto. Tes jambes se dérobèrent une nouvelle fois. Cette fois, Bakugo qui n'avait pas les yeux posés sur toi, n'eut pas le temps de te rattraper. Tu tombas au sol, le regard rivé sur les traces rougeâtres jonchant le sol. 

- (T/p) Ca va ? Il suivi ton regard jusqu'au couloir. 

Bakugo n'attendit aucune réponse et te porta jusqu'au lit, où il te déposa avec toute la délicatesse dont il pouvait faire preuve. 

Deku arriva et ferma la porte. Il te tandis une bouteille d'eau que tu ne pris pas.

Les garçon s'installèrent à côté de toi. Tu mis tes mains sur ton visage et commenças à pleurer. Tu n'avais rien pu faire pour l'aider. Tu te sentais inutile. C'était ça être un héro ? Ne pas pouvoir sauver ceux qu'on aime le plus ?

- Il est fort tu sais... Je suis sûr qu'il va s'en sortir.

Bakugo passa sa main par dessus ton épaule et t'écrasa contre lui

- Tch ! Tu n'arrives même pas à la consoler ! Tu seras vraiment nul comme héro ! 

Tu agrippas le t-shirt de Bakugo et laissa tes sanglots s'intensifier. 

Tu restas si longtemps dans cette position que tu finis par t'endormir. Toutes ces émotions qui virevoltaient dans ta tête te bouffaient à petit feu. Cette peur panique de perdre ton âme sœur, cette fureur que tu ressentais envers-toi-même de n'avoir rien pu faire pour l'aider prenaient toute ton énergie. 

Tu fus réveillée par la lueur du soleil tapant sur la vitre. Les garçons s'éveillèrent en même temps que toi. 

- Va te préparer (T/p), on t'emmène à l'hôpital. 

Tu hochas la tête et te dirigeas vers la salle de bain, tu te lavas les dents et passa un peu d'eau sur ton visage. Les garçons firent de même et vous descendirent ensemble. Midoriya avait appelé monsieur Aizawa pour qu'il vous emmène à l'hôpital. C'est ce qu'il fit. Le trajet fût calme et silencieux.

Une fois devant le bâtiment, vous entrèrent et votre professeur vous guida jusqu'à la chambre du jeune homme. 

Un spectacle terrifiant se déroulait sous vos yeux. Un grand nombre d'infirmières et de médecins se précipitaient dans la chambre. La sœur de Shoto étaient devant la pièce et pleurais. Les mots "on va le perdre" et "ramenez le défibrillateur" retentissaient dans la pièce. Le battement autrefois régulier de son cœur avait ralenti jusqu'à s'arrêter complètement. Tu entendais les essaies du corps médical pour faire repartir le palpitant de ton aimé. Mais en vain. Le cœur qui battait autrefois pour toi s'était arrêté. En l'espace d'un instant, un silence de mort s'instaura et plus personne n'osait bouger. 

L'un des médecin se présenta à Fuyumi et lui expliqua que Shoto avait succombé à une embolie pulmonaire. 

C'est avec désespoir que tu tombas au sol. Tes larmes roulaient sur tes joues. Plus rien ne serait plus pareil dorénavant. 



Je vous rappel que VOUS avez demandé cette partie 2 ! Vous auriez pu imaginé qu'il avait survécu ...

Perso manga/OC  X Readers/ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant