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Quidditch (drarry)

Tu étais tombé de plusieurs mètres. Tu ne sais pas à quel point j'ai eu peur ce jour là. Mon premier réflexe a été de me précipiter vers toi mais j'étais paralysé par la peur. Et si tu étais mort, qu'aurais-je fait sans toi? Je ne peux rien faire sans toi, ma vie n'aurait plus de sens, il y aurait un vide qui jamais ne serait comblé. Perdu dans mes pensées sombres je ne vis pas que tout le monde s'était agglutiné autour de toi. Je n'ai jamais pardonné à cet attrapeur de Serdaigle de t'avoir poussé en te traitant de sale Mangemort. Je n'ai pas vu non plus la tête qu'ils faisaient, c'était des regards noirs, on ne voyait que de la haine et un dégoût profond.

Soudain, je crus te voir bouger, c'est vrai qu'avec tout ce monde c'était dur de voir. Tous les étudiants et professeurs étaient rassemblés autour de toi et tous avaient un regard noir. Je descendis des gradins et essayai de m'approcher de toi. Il y avait du monde et il était dur de te rejoindre mais je me débattais pour. Quand j'arrivai près de toi, tu étais horrible à voir et cela m'avais brisé le coeur. Si les professeurs étaient arrivés avant moi, ils auraient sûrement pu empêcher cela mais la foule d'élèves les empêchaient de passer.

Tu étais plein de terre sûrement du à la chute, tu avais des égratignures partout, ton visage était en sang et tu t'étais recroquevillé. Les élèves, tous confondus te jetaient tous ce qui leur passaient sous la main. Je suppose même qu'ils t'aient lancé des sorts. Quand je me suis approché j'ai compris pourquoi toute cette haine, tout ce dégoût. Pendant la chute ta manche gauche s'était déchirée et on LA voyait. Cette marque qui avait gâché ta vie, qui t'avais fait souffrir, qui était la cause de tes malheurs. Tout ça à cause de ce connard de mage noir. Tu ne l'avais jamais voulue mais si tu la refusais, il te tuait toi et tes proches. Si je le détestais tant, c'était pour t'avoir fait souffrir et ne rien pouvoir faire à part te réconforter en te rassurant que ce serait bientôt fini. Du moins je l'espèrais tout comme toi.

Tu pleurais, ils n'arrêtaient pas. C'est à ce moment là que j'ai compris qu'on s'en fichait des autres. Tout ce qui comptait c'était de vivre notre amour, peu m'importait que l'on n'aie pas été dans le même camps, tout ce que je voulais c'est être avec toi. Peu importe l'avis des autres, le plus important c'était notre amour. Pris d'une vague de courage, je l'ai fait, je ne le regrettrais pas et ne le regretterai jamais. Devant la totalité des élèves et professeurs de Poudlard, je t'ai relevé le menton et t'ai embrassé. Tu étais surpris mais tu avais fini par répondre timidement à mon baiser. Tes larmes rajoutaient un goût salé au baiser. Je savais que dans mon dos la plupart étaient surpris et les autres dégoutés mais je m'en fichais car tu étais là, contre moi et pour toujours.

FIN

C'est mon premier os que j'écris j'espère qu'il vous plaira.