The Boss. Tome 2

Chapitre: 4

Lya :

Je viens d'apprendre par le biais des commérages des mamans de l'école que Julian avait menacé le père de Tom, chaque fois que je crois qu'on a touché le fond il en rajoute une couche, chaque fois il me montre qu'il n'en fait qu'à sa tête et qu'il fait comme lui il veut, comme son orgueil en à décidé. Il m'énerve ! J'ai donc décidé de le confronter pour démêler le vrai du faux et le remettre à sa place. Il sait gueuler ? Moi aussi, et il sait qu'il ne gagnera pas avec moi. Ça tombe bien il arrive justement, je vais lui dire ma façon de penser. Il n'a pas encore sonné que j'ouvre la porte furieuse.

— TU AS FAIS QUOI ?!
— Non mais ..
— JULIAN ! REVIENS ICI TOUTE SUITE !!!

Julian sort de la pièce en courant, il pense que je vais le laisser s'en tirer comme ça ? C'est mal me connaître, il prend ça à la rigolade comme si ce n'avait pas d'importance mais cette fois ci ça n'atteint pas que nous mais notre fille aussi est dans l'équation. Même si je suis ravie qu'il ait remis ce gros con à sa place et qu'il lui ai fait fermer sa bouche, il ne peut pas avoir ce comportement devant tout le monde, il montre le mauvais comportement, le mauvais lui à tous. C'est pas de ce Julian là dont je suis tombée amoureuse.

— Je vais te tuer !
— Non c'est faux.
— Si.
— Non.
— Et pourquoi je le ferais pas ?
— Tu es trop sensible à mon charme.
— Ahaha. Arrête d'être aussi narcissique, ça te rend laid et inintéressant. Sans rire, pourquoi tu as fait ça ?
— Il t'a insulté ! Je ne vais pas le laisser faire !
— Oui okay, mais tu ne peux pas péter la gueule à tous ceux qui ne m'aiment pas, ou qui ne sont pas d'accord avec toi Julian.
— S'il le faut oui.
— Non Julian.
— Je suis désolé okay ? Mais je te l'ai dis je ne supporte pas que l'on s'en prenne à toi.
— Je sais Ju'' mais comment veux tu que Harper ne soit pas violente si tu l'es ?
— Personne ne nous a vu !
— Et alors ? Il l'a sûrement dit à sa femme et devant ses enfants, et Tom va le répéter à l'école ..
— Mais non ..
— On en sait rien.
— Okay. Excuse moi. Dit il en enlaçant ses doigts entre les miens.
— C'est pas à moi que tu dois t'excuser.
— Tu veux quand même pas que je présente mes excuses à ce fils de pute ?
— Ton langage Ju' et si, ça serait bien.
— Alors là ne compte pas sur moi, jamais.
— T'es chiant.

Narration :

Un homme blond, grand entre dans un bureau d'un blanc éclatant où siège un grand bureau blanc ainsi qu'un grand fauteuil, il s'avance lentement du bureau où l'attend une femme d'un âge mûr. Le bureau est fade, vide, aucune décoration, mise à part des fleurs séchées. L'endroit paraît dénué d'humanité. Qui est-il, qu'est ce qu'il fait ici et à qui est ce bureau ?

— Bien, tu lui as bien transmis ?
— Oui mère.
— Bien, continue comme ça, ensuite nous passerons à l'étape supérieure.
— Très bien mère, allez venez on y va.
— Oui, allons y.

Lya :

Julian reste dîner avec nous ce soir, je ne suis pas contre l'idée qu'il soit avec nous et passer du temps tous les trois, j'aime ces moments là où nous sommes complices, où l'on partage de vrai moments de famille. Ça nous apprend aussi à vivre ensemble entre guillemets, ça nous apprend à comment est l'autre dans la vie quotidienne et à ressembler à une famille, une vraie famille. C'est peut-être avec lui que je cherchais tout ça, ces moments-là. Nous sommes dans la cuisine en train de préparer le repas tous les deux mais malgré ses progrès et son apprentissage de la cuisine il n'est vraiment pas très doué. Sauf que l'avoir près de moi me perturbe complètement et je ne sais plus comment me comporter ni comment cuisiner, je passe pour la reine des débiles.