Chapitre : 5

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Lya :

La lueur des rayons du soleil du matin viennent me réchauffer le visage et m'éblouir ce qui me réveille de mon profond sommeil.
J'ouvre les yeux sur Julian endormi à mes côtés au dessus de la couette, il ne s'est pas placer à côté de moi dans le lit, je reste là à le regarder un moment, il est si mignon quand il dort, si paisible, on pourrait croire que rien ne pourrait le réveiller, le perturber. D'ailleurs je n'ose pas bouger ni faire du bruit.
Je me découvre pour sortir du lit lorsque sa voix rauque du matin se fait entendre.

— Je dors pas .. Dit il encore endormi.
— Salut marmotte.
— C'est toi la marmotte.
— Moi ?! Fais-je mine d'être choquée.
— Oui toi. Dit il en m'enroulant la taille de son bras.
— N'importe quoi !
— Rappel moi qui s'est endormi dans la voiture hier soir ?
— Oui bah on a passé deux heures aux urgences aussi.
— T'es une marmotte !
— Non !
— Si !

Il me plaque gentiment contre le lit de la force de son bras et se place à califourchon sur moi en immobilisant mes bras au-dessus de ma tête, qu'est ce qui lui prend ? Qu'est ce qu'il fait ? Je sens que la situation dérape et une vague d'inquiétude et de chaleur remonte dans mon corps, mes yeux ne lâchent pas les siens et mes joues rougissent de plus en plus.

— Tu es une marmotte.
— Non !
— Si.
— Je ne m'avouerais pas vaincu, j'ai dis que non !
— Je vais te faire changer d'avis.

Il passe ses mains sous mon débardeur et chatouille mes côtes ce qui me fait rire, je me tortille dans tous les sens comme un asticot, je rie tellement que le souffle me manque et le supplie de s'arrêter.

— Ça ne marchera pas avec moi monsieur Williams.
— C'est pour ça que tu te tortilles dans tous les sens ?
— Je vois pas de quoi tu parles.

Il arrête net ses chatouilles pour plonger son regard dans le mien, ses yeux ont changé d'expression, ils sont doux.

— Je meurs d'envie de t'embrasser. Me chuchote il.

J'aimerais répondre qu'il peut le faire mais aucun son ne sors de ma bouche tant je suis hypnotisé par son regard noisette, j'ai aussi très envie de l'embrasser, que ses lèvres fondent sur les miennes, qu'elles se scellent enfin depuis le temps qu'elles se réclament.
Il se penche vers moi prêt à m'embrasser lorsque la porte de la chambre s'ouvre sur la petite tête toute joyeuse d'Harper.

— MAMAN ! PAPA !

Julian retombe sur le côté du lit laissant un soupir de frustration s'échapper puis il se blottit sous la couette, en le regardant je devine ce que Harper ne doit pas voir, un sourire se forme sur les commissures de mes lèvres. Je lui fait encore de l'effet c'est flatteur.
Je me lève et vais vers Harper.

— Coucou, chérie, allez viens on va prendre le petit déjeuner.
— Papa ne vient pas ?
— Si, il arrive, on va préparer le déjeuner en attendant.

Harper file dans le couloir avant moi, tandis que je retourne vers l'homme qui me fait frissonner un sourire moqueur aux lèvres.

— Ne te moque pas ! me dit-il en me lançant un coussin.

**

— Je vais au bureau, et toi. Dit-il en pointant du doigt Harper. Soit sage à l'école.
— Oui papa.

Julian dépose un baiser sur le front de sa fille et un baiser sur ma joue avant de sortir de la maison. J'ai l'impression qu'on ressemble à la parfaite petite famille américaine comme dans les pubs, ça me réjouit et en même temps sous la surface c'est bien plus compliqué mais j'apprends à profiter de l'instant présent.

The Boss. Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant