Troublemaker.

Chapitre 11.

Le lendemain, le roi attendait la belle jeune femme dans les jardins royaux. Il voulait s'entrainer le plus tôt possible. Yupi était chargé de mener la blanche à son roi dès que cette dernière serait levée.

Étonnamment, le roi s'était surprit à ne pas vouloir la déranger pendant son repos. Il s'inquiétait de son sommeil, veillant toujours à ce que cette dernière dorme suffisamment.

Lorsqu'elle arriva, le spectacle qui s'offrît au roi fut surprenant. Pour la première fois depuis son arrivée, la jeune femme n'avait pas caché son corps derrière son long manteau noir. Le roi était stupéfait par la beauté de la jeune femme. Elle portait une combinaison noire qui épousait ses formes à la perfection. Oui c'était le mot. Perfection. Le roi se dit simplement que la beauté de cette femme surpassait de loin toutes celles qu'il avait pu voir depuis sa venue au monde.

Les yeux du roi furent encore plus était lorsque la jeune femme se retourna pour souhaiter une bonne journée à Yupi, dévoilant ainsi l'incroyable dos nu de sa combinaison. Cette dernière possédait dans le dos des attaches servant surement pour des sabres ou autre. Toujours est-il que son dos était nu. Il laissait apparaitre dans le dos de la jeune femme un immense tatouage qui couvrait l'intégralité de son dos.

Un dragon. C'était la pièce centrale de son tatouage. Il était exécuté à la perfection, donnant un charisme impressionnant à la bête représentée, mais aussi à la blanche. Quiconque voyait se tatouage ressentait une forme de respect pour son propriétaire. Le roi lui même se surprit à éprouver ce sentiment vis à vis de la jeune femme.

Finalement, il ne se disait qu'une seule chose. Cette femme était belle à en damner plus d'un. Il la dévorait des yeux sans vergogne, si bien qu'il ne s'en rendit même pas compte.

Nyx : « Ne soyez pas si distrait majesté. Dans d'autres circonstances cela pourrait vous couter la vie. ».

La jeune femme s'était retournée et avait taquiné de façon moqueuse le roi. Elle avait bien comprit l'intérêt que son corps suscitait chez Meruem. Elle n'en était que plus ravie. Elle aimait plaire. Elle adorait que les hommes comme les femmes la regarde de la sorte, avec admiration, respect, envie ou désir, voir même tout en même temps.

Meruem : « Tais toi et commençons. ».

Le roi se senti mal à l'aise de s'être fait remarqué et préféra écourter la discussion.

C'est de cette façon que commença l'entraînement du roi aux cotés de la femme la plus crainte dans ce monde. Bien que ce détail soit méconnu au sein de ce palais.

Ils avaient passé la matinée à s'entrainer avant de finalement reprendre les parties d'échec l'après midi.

C'est avec ce même emploi du temps que 2 nouvelles semaines s'étaient écoulées. Durant ce laps de temps, le roi et la blanche s'étaient rapprochés. Les entrainements forçant une certaine proximité physique, le roi n'avait pu que constater une nouvelle fois la beauté sans égale de cette femme. Elle paraissait même dépasser la beauté des déesses.

Au cours de ces 2 semaines, le roi avait fini par gagner une partie d'échec contra la blanche un jour ou cette dernière était soumise à de grosses migraines l'empêchant de réfléchir et la faisant atrocement souffrir.

Le roi lors de cette victoire avait refusé de savoir son nom. Prétextant que cette victoire ne valait rien puisque la jeune femme n'était pas en capacité de mobiliser toutes ses capacités. Pour autant, Nyx lui avait répondu qu'une promesse se devait d'être tenue. Elle lui avait donc révélé son nom.

Le roi savait désormais qu'il se nommait Meruem.

Cela avait d'ailleurs engendré une nouvelle raison auprès de Pufu pour détester Nyx.

En effet, le roi avait refusé que ses gardes l'appellent par son nom. Cependant, contre toute attente, il exigea de la blanche qu'elle l'appelle Meruem et non Majesté.

Au cours de ces 2 dernières semaines Pufu et Pito avaient de plus en plus de méfiance envers la blanche. Elle changeait leur roi.

Ils n'étaient pas aveugles.

Depuis 2 semaines, le roi nourrissait un intérêt de plus en plus fort pour la jeune femme. Il avait il y a quelques jours exprimé l'idée de passer du temps seul à seul avec la jeune femme. Sans garde pour le surveiller. Sans personne pour le déranger dans ce moment qu'il souhaitait partager avec la jeune femme.