Satoru Gojo X Oc.

Avis divergeant

PDV Satoru

Après le bref épisode de la salade d'avocat, Reo étais retourné ce coucher, dans mon lit T.T Il ne me restais à nouveau que le canapé.

C'est donc avec une petite larme à l'œil que je m'écroulai lourdement sur cet amas de coussins. En jetant un rapide coup d'œil à la masse de drap se soulevant doucement, je pus constater que Reo avait déjà dû s'endormir.

J'ai finalement sorti mon téléphone et ai lancé l'application "Wattpad". J'ai par la suite lu l'histoire très romantique d'un beau mec elfe aux longs cheveux bleu et de sa copine humaine qui ne venait pas de son monde. Une heure plus tard, j'abandonnai l'appareil électronique sur la table basse devant moi et me suis allongé dans le canapé, m'endormant assez facilement.

PDV Reo

Je fus réveillé par des éclats de voix qui filtraient à travers la porte à moitié fermer de la chambre de Satoru. D'un regard, je vis le canapé en face de moi totalement vide et reconnus l'une des deux voix derrière la porte : celle de Satoru.

-...c'est hors de question !

- Tu n'as pas le choix Satoru !

- Je ne vous laisserais pas faire ! Répliqua t'il avec une certaine once de colère dans la voix, cacher par son arrogance habituelle.

- Ça a déjà failli mal finir la dernière fois avec Yuiji ! Tu veux recommencer ?!

- Yuiji n'a rien fait de mal ! C'est mon élève et je m'en étais porté garant.

- Ce n'est pas ça qui a limité les dégâts !

- Je ne vous laisserez pas faire.

Il eut un silence. Je me tenais solidement planté sur mes deux jambes, au milieu de la chambre, essayant de récupérer mon sac, ou du moins mon portable qui se trouvait dedans. Je n'osais plus bouger, plus respirer, comme si j'avais peur qu'ils sachent que je les écoutais.

Puis un long soupir vint briser le silence.

- Satoru...actuellement les circonstances dans lesquelles nous sommes ne sont pas les mêmes que celles dans lesquelles on était avec Yuiji.

Je vis un bout du manteau dépasser de l'encadrement de la porte tandis qu'il s'appuyait à son cadran.

- C'est-à-dire.

- Ce gamin te ment.

Je prêtai grande attention à ce qu'ils disaient.

PDV Satoru

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Il n'est pas celui qu'il prétend être, c'est pour cela que tu dois nous laisser exécuter la procédure habituelle. On doit l'exorciser.

- Tu vas arrêter de me parler par bride de mots et vas droit au but.

- La famille Ryu n'existe plus. Elle a été... éliminée il y a une cinquantaine d'années. Il n'y a eu aucun survivant.

- Pardon ?! Comment ça éliminée ?!

Je m'étais légèrement emporté et une vague de colère m'avait envahi.

- Ce que je veux dire, c'est qu'un gamin aussi dangereux, se présentant sous le nom de la famille Ryu. Ça ne peut pas être une bonne chose.

J'ai serré les dents de rage.

- Tu n'as pas répondu à mes questions.

- Tu n'as pas besoin de savoir les détails, c'était il y a longtemps. Je t'expliquerais les grandes lignes plus tard si tu...

- "Cling"

Je me suis retourné rapidement et ai ouvert la porte de la chambre à la volée.

Le lit était défait, les draps blancs rejetés sur le matelas. Le vent qui passait par la fenêtre ouverte faisait virevolter gaiement les rideaux blancs. Le sac d'un vert militaire qui se trouvait à côté de la table de nuit n'étais plus là.

- He merde !

Le vieux directeur de Kyoto passa en trombe devant moi et se dirigea rapidement vers la fenêtre. Il se tourna face à moi et me dit avec rage :

- Maintenant, tu peux être totalement sûr qu'on va le buter ton petit gamin.

- Il s'est juste enfui parce qu'il a dû entendre ce que nous disions. C'est normal qu'il ait pris peur non ?!

Le vieil homme passa devant moi.

- Peut importe à quel point tu es puissant, ce gamin t'as blessé. Je te rappel que ce n'est pas censé être possible. Alors...je vais mettre quelques-uns de nos meilleurs éléments, et ils vont me ramener le cadavre de ce gosse. Et, cette fois-ci, ton égoïsme ne pourra rien y faire.

- Je le retrouverais avant.

- Nos supérieurs ne laisseront jamais une personne capable de te mettre hors d'état de nuire en liberté.

- Je ferais en sorte qu'il reste avec moi, et qu'il ne soit plus un danger.

- Garde tes promesses futiles et oublie ce gamin.

Le vieil homme partis.

Alors que je posais ma tête lourde contre le mur extérieur de ma chambre tout en soupirant, je vis la tête de mes élèves de premières années dépassé de l'angle du bâtiment. Comprenant que je les avais vus, ils se sont rapprochés.

Mika lança :

- Il y a un problème Mr Gojo ?

J'ai souri gentiment.

- Un peu oui.

- C'est à cause du garçon que vous avez ramené ?

J'allais répondre, mais un autre sens de cette phrase m'est venu à l'esprit, m'arrachant un sourire. Devant l'air dubitatif de mes élèves, je conclus :

- Il vaut mieux éviter de sortir cette phase de son contexte. U.U

Mes élèves poussèrent un petit soupir désespéré avant de repartir comme ils étaient venus.

Pour ma part, je partis précipitamment à la recherche de Reo, mais je tombai sur le chemin sur le directeur de l'école. Il me fit un signe, me demandant de m'arrêter.

- Gojo...commença t'il.

- ...

Il soupira.

- Ne va pas chercher ce gamin. Laisse...laisse le vieux se charger de lui. C'est mieux pour tout le monde.

Une vague de rage m'envahit soudainement. Pour qui se prenaient-ils à penser pouvoir avoir un droit de vie ou de mort sur lui.

- Il a à peine 21 ans, et j'ai été avec lui pendant quelque temps, je ne dis pas que c'est un saint ou quoi, mais ce n'est pas une mauvaise personne.

- Satoru...s'il te plaît n'insiste pas d'avantage. Rien qu'avec le talisman, on devrait le tuer, mais si en plus il a un lien avec la famille Ryu, il doit être notre priorité.

- Si vous décidez de le tuer, êtes vous sûr de pouvoir faire face aux conséquences ?

Le directeur sembla fléchir légèrement face à la pression que ma colère lui mettait.

- Ne commence pas à nous menacer Satoru, on fait ça pour le bien de ce monde !

- Alors je vous tuerais tous pour le bien de ce monde.