On nous a enseigné que la douleur était le seul véritable moyen de pouvoir nous discipliner . On s'est longtemps conformer à cette idéologie sans avoir d'autre explication que notre naïveté. Discipline et punition sont pour nous une seule entité. Une seule douleur.
Cette représentation du monde nous a mener ,aujourd'hui ,à qualifier la douleur de seule réponse aux erreurs que nous commentons, que les autres commettent , que les autres nous disent d' avoir commis . Elle est la solution à nos problèmes . Elle est une mère aimante toujours présente à nos côtés et capable de nous calmer en quelques instants , elle est un père sévère qui n' hésite pas à remettre en question nos actions , elle est un frère doux, chaleureux qui nous enlace lorsque tout semble se détériorer . Si elle était la Juliette de Shakespeare on pourrait renier notre nom pour son amour . La douleur aime. Elle nous aime , nous chéri , nous guéri .
Elle est parfois d'une délicatesse , une légèreté indescriptible : telle la légère brise automnale , elle nous caresse les doigts , l' un après l' autre; puis ,avec une élégance sans pareille, elle nous chatouille la paume pour dés la seconde d' après poser délicatement ses lèvres, imbiber d' un rouge scintillant, sur notre poignet . Certains la qualifierons de 7éme péché , d' autres ,d'inclination dangereuse mais elle est une bénédiction pour les oreilles des uns et les yeux des autres ; elle est l' épaule sur laquelle notre âme peut sécher ses larmes , une épaule qui , contrairement aux autres , nous pouvons réclamer à tout moment .
Douleur est son nom , mais, comme pour beaucoup de choses dans ce monde , elle n' est pas seulement un nom, une définition , elle est l' essence de l' inconscient.
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Non-FictionJe n' ai pas de titre , ni de trame . J' ai un ordinateur, un cœur rempli de tout et de rien , des expériences et une envie incessante de partager ce que j' éprouve à tout le monde et au même temps à personne . Ceci n' est pas une autobiographie...