Chapitre 10

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                                                                             PDV Keefe

Grady Ruewen, papa poule en chef. Garde à vue impeccable! Sinon... J'ai souvent peur qu'il refuse que je sorte avec sa fille. Même si je comprends sa réaction, des fois il en fait un peu trop. Moi aussi j'aimerais protéger Foster des Invisibles, même si ma mère n'y est plus. C'est comme ça, même si j'ai mis du temps à m'en rendre compte que j'aime Foster , je sais de source sûre qu'on veut protéger ceux qu'on aime. On aimerait qu'il ne leur arrive rien de dangereux et que personne ne leur fasse de mal. Sujet sans rapport avec le précédent: je vais bientôt passer mes exams pour entrer dans les Niveaux d'élite. j'ai clairement pas envie de travailler, surtout à côté de mon père qui marmonne dans son coin et de ma mère qui sautille dans tout les sens parce qu'elle va aller en Atlantide avec son éducatrice. Alors je vais chez Foster. Ro me regarde avec un de ces sourires, c'est vraiment bizarre. Elle adore vraiment tout savoir sur tout le monde. Je toque à la porte de ma petite-amie et...Surprise! Elle est en train de parler avec son père, et d'un sujet certainement gênant, vu que Grady me fusille du regard et que Foster, les joues couleur pivoine, me regarde comme son libérateur. Eh bien, j'espère que cette discussion n'était pas très importante, vu qu'il y a des chances que je reste un moment ici. Le papa poule en chef de ma magnifique et rougissante blondinette s'en va, en disant que la conversation n'est pas finie. 

-Toi, tu tombe à point nommé!

-C'est ce que je vois...

-Pourquoi viens-tu me rendre visite ? Je te manquais ?

-Toujours Foster, mais là n'est pas le sujet. 

-Oh, alors , quel vent t'amène pour interrompre la pire conversation de ma vie ?

-Vraiment ? Quel était le sujet de cet affreux échange, pour se faire autant détester de ta part ?

-Ne change pas de sujet ! 

-Mais c'est toi qui changes de sujet, je n'y suis pour rien! 

Un regard lourd de sens de la part de la plus belle des jeunes filles à mes yeux, et ma langue se délie. L'effet qu'elle a sur moi et impressionnant. 

-D'accord, je suis venu parce que j'arrive pas à me concentrer chez moi, alors je suis venu travailler ici.

-Mmmmh. Je doute que tu arrive à mieux réfléchir ici. Et, sois honnête, je doute que tu viennes vraiment pour travailler.

-Moui, tu a deviné. Dis-je en glissant mon bras autour de ses épaules.

-Tu es impossible. D'ailleurs, comment va ta famille ? 

-Mmmmh. Ma mère va plutôt bien, sa "nounou" la rend heureuse et est hyper sympa. Mon père est en dépression , il passe son temps à marmonner dans son coin et à ne répondre aux questions de personne. 

-Oh, et ta mère n'a toujours aucun souvenir ? 

-Yep, aucun.

-Tu voudras bien que je la sonde ?

-Si tu veux, même si à présent je doute qu'elle nous cache quelque chose. 

-D'accord.

-D'accord pour quoi ? 

-Devine!

-Ah ! je vois.

Je m'approche encore plus d'elle et, une fois arrivé à quelques centimètres de la belle blondinette qui fait battre mon cœur, je m'arrête. Je veux lui laisser le loisir de choisir si c'est bon ou pas. Même si je le sais, cet aura d'émotions qui l'entoure s'est renforcé lorsque je suis entré. Alors, elle traverse le dernier petit espace qui nous séparait et , se mettant sur la pointe des pieds, enroule autour de mon cou ses bras et pose ses lèvres sur les miennes. Elle est incroyable. La meilleure des petites-amies au monde. J'approfondis notre baiser en la rapprochant de moi plus encore, en glissant ma main droite dans ses beaux cheveux blonds tandis que mon bras gauche se loge sur sa taille. On dirait que c'est fait pour moi. Elle rougis lorsque nous nous décollons enfin. Ce baiser aura été long de deux trois minutes et pourtant j'ai l'impression qu'il a duré quelques secondes. Ce n'est pas la première fois que nous nous embrassons, et pourtant on dirait que si. 

La guerre façon GiselaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant