Chap

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J'ai beau courir, ils sont toujours derrière moi. Malgré avoir pris l'habitude d'être prise en chasse, je doit avouer que cette fois, j'ai du mal à les semer !
Les forces de l'ordre ne cesse de me courir après pour me ramener dans le foyer ou j'ai été placé par les juges.

Depuis toute petite, aussi loin que je me souvienne, je passe de main en main, de famille en famille, et fréquente plusieurs foyers d'orphelinats.
Je suis une enfant qui appartient à l'État, et quand on essaye de se faire la mâle, on nous recherche ardemment.
Mais aussitôt rattrapé, aussitôt reparti.

J'ai commencé à reprendre ma liberté dès que j'ai pris conscience du monde qui m'entourait, cela va faire quatre ans maintenant que je suis en course.

Au loin, au bout de la rue, j'aperçois un grand immeuble abandonné que je connais comme ma poche.
Je me faufile discrètement à l'intérieur,et monte les escaliers, complètement épuisé, sans m'arrêter.
Il y a bien trop d'étage, alors je m'échappe dans un couloir, rentre dans une pièce et je m'y cache.
Complètement essoufflé, je me suis mis sous un bureau pour me reposer.
Jamais ils ne pourront me retrouver, il y a une trentaine d'étage en tout, il ne fouillerons jamais toutes les pièces.

Je passe un petit temps ici, je me sens très stressé par la situation, ce qui provoque des maux de ventre très important, malgré mon courage, je suis apeuré, mon corp agit par instinct.
——

Une heure plus tard, je mets enfin le pied dehors pour rentrer chez moi.
J'habite dans une grande ville, qui comporte beaucoup d'immeuble très haut.
Il y a de grandes allés, ainsi que énormément de voiture.
Ils ne sont donc pas près de me retrouver, je suis une aiguille dans une botte de foin...

J'aperçois enfin le vieille immeuble délabré dans lequel je crèche, je monte tout en haut avec ma lampe de torche, les volets sont fermés et je ne souhaite pas les ouvrir pour ne pas attirer l'attention.

Je rentre enfin dans mon univers, une petite chambre studio que j'ai entièrement refaite, il fait sombre et il fait noir, mais je m'éclaire avec des bougies.
Au moins, ici personne ne peut me retrouver, je suis en sécurité, À l'abri du monde.

Mon studio ne comporte que trois pièces, la pièce dans laquelle je passe la plupart de mon temps, avec à l'intérieur mon lit, et mon bureau sur lequel j'ai installé mon ordinateur que je branche grâce à un grand câble reliés à l'immeuble voisin, qui lui est habité.
Les deux autres pièces ne sont qu'une vulgaire salle de bain WC, qui est alimenté en eau, car j'ai réussi à remettre l'accès de l'eau à l'immeuble, ainsi qu'une cuisine qui ne comporte qu'une gazinière qui marche avec des bouteilles de gaz.
Quant au volet, eux, sont condamnés pour ne pas se faire remarquer.

Quand j'y pense, j'ai l'impression d'être un esprit, en fantôme qui air ici est là...
Je pose la nourriture que je suis allé voler,
Et je m'installe à mon bureau pour allumer mon ordinateur, mon portail vers le monde extérieur...

Je lance un DVD que je me suis procuré lors de l'une de mes dernières escapade, m'allonge sur le lit qui se trouve juste en face et profite de mon cinéma maison, mais je ne mets que peu de temps pour m'assoupir.

Soudain je me réveille d'un affreux cauchemar, comme chaque fois, je passe mes nuits à imaginer les pires scenario de fuite qui tourne mal.
Je suis devenu anxieuse avec le temps, mon corps est sans arrêt sur c'est garde...

Je me lève pour aller chercher de la nourriture dans mon sac, je retourne sur mon lit quand je voit que le film ne c'est pas dérouler.
L'écran devient tout noir et une message s'affiche.

-Bonjour mademoiselle...

Je me relève pour m'installer à mon bureau déplaisant complètement mon sandwich sur le lit et je m'assoie a mon devant de PC, j'essaye de bouger la souris mais en vain, il n'y a plus de curser seulement ce message étrange.
Mon cœur commence doucement à accélérer, je suis perdu, que peut bien t'il se passer ?

Je décide d'éteindre et de rallumer l'ordinateur, peut être que ce n'est qu'un virus que j'ai récolté sur des sites malveillants.
Mais je constate le cœur palpitant que l'écran est toujours noir et que le message a changé.

-Essaye tu de fuir ?

Je suppose donc que quelqu'un a pris le contrôle de mon ordinateur, alors je me lève pour prendre un sparadrap et cacher la caméra de mon ordinateur.

Je me mets donc à répondre à voix haute essayant tant bien que mal de dissimuler ma peur.

Moi- qui est tu ?

Quelle seconde s'écoule avant qu'un nouveau message ne s'affiche.

- Je suis ton ravisseur, mais tu ne vas pas tarder à le découvrir. Ne pose donc plus de question inutile...

Une larme ce mets à couler sur ma joue, prise de panique j'éteins l'ordinateur et vais me réfugié au fond de mon lit.
Après une crise de pleure silencieuse je décide de prendre mon téléphone en main.
Je suis apeurée quand je vois que l'écran est pareil que sur mon PC, un message dit.

-Ne pleure pas, il ne c'est encore rien passer...

Le hacker Où les histoires vivent. Découvrez maintenant