Lui, il était différent (Hp Yaoi/Yuri)

Chapitre 1 : Besoin d'air

Avant de commencer, je précise que dans cette fanfiction, je ne suis pas l'histoire originale, donc Albus Dumbledore et Sirius Black sont toujours en vie. Harry a d'ailleurs déjà détruit les horcruxes l'année dernière, et il ne reste donc plus que Nagini a Voldemort. Ceci n'est d'ailleurs pas un Tommary je précise pour ceux et celles n'ayant pas lu le résumer !
Bonne lecture à vous !

------------------------------

Cela faisait exactement trois semaines que la rentrée avait eu lieu, et depuis ses trois semaines, énormément de rumeurs circuler dans les couloirs de Poudlard. En effet, en début année, Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard, avait annoncé l'arrivée a l'école de trois nouvelles personnes. Mais cela n'était pas réellement ce qui tracasser le plus nos élèves de Poudlard, non ce qui les tracasser était le fait qu'il s'agissait des enfants de Lord Voldemort et de Bellatrix Lestrange.

D'ailleurs, assis dans la grande salle en train de manger, les élèves ne semblait avoir que les enfants Jedusor a la bouche, comme si cela n'était plus que leur seule sujet de conversation.

- Dumbledore est devenu complètement fou ! Grognait Ron depuis que leur directeur leur avait annoncé l'arrivée des triplets. Il veut ta mort ce n'est pas possible Harry !

- Ron arrête avec ça. S'exclama Hermione légèrement agacé.

- Mais mione ! On parle des enfants de celui qui a toujours voulu tuer Harry ! Ils vont forcément essayer de le tuer et tenter de finir ce que leur père à commencer. Prononça-t-il l'air terrifié. Surtout que l'on a légèrement détruit les horcruxes de leur monstrueux de père l'année dernière... Ils vont forcément essayer de s'attaquer à nous. Finit-il en semblant perdre ses couleurs, devenant soudainement blanc.

Et pendant que Ron partais dans une crise de paranoïa vis-à-vis des nouveaux arrivants, Harry était simplement là, fixant son assiette, l'air ailleurs.

- Harry tu m'écoutes ! S'exclama Ron en voyant que son ami ne réagissait pas.

Notre survivant avait alors relever la tête, fixant son ami de longue date, avant d'afficher un semblant de sourire.

- Umh oui... oui. Répondit-il pendant que Ron repartait dans son monologue, répétant sans cesse que Dumbledore était fou, tandis que notre Gryffondor n'écoutait plus un traitre mot de ce que racontait son meilleur ami.

Ce n'était pas que cela ne l'intéressait pas, simplement, Harry était fatigué, et espérait être tranquille juste le temps d'un instant, il souhaitait juste pouvoir oublier. Et le fais que son meilleur ami ne parle que de catastrophe et de son potentiel assassinats depuis trois semaines, n'aidait pas vraiment notre survivant à se vider la tête.

Bien sûr, Harry était conscient que la guerre approchée, et que bientôt le combat final arriverait. Mais il espérait tout de même avoir une année de trêve, une année sans Voldemort, sans problème, une année simple. Mais dans le fond, il n'espérait pas trop, car il savait que Ron n'avait pas totalement tord, car avec les enfants Jedusor qui serait bientôt là, Harry devrait sûrement s'attendre a bien des choses.

Soupirant de fatigue, notre survivant laissa tomber sa cuillère dans sa soupe, avant de ce lever de table, et de sortir de la grande salle sans même adressé un seul mot a ses deux meilleurs amis. Celui-ci avait besoin d'air, besoin de respirer. Entre les horcruxes l'année dernière, les entraînements avec Dumbledore cette année, mais aussi les réunions de l'ordre et maintenant les enfants Jedusor dont il avait appris l'existence il y a trois semaines, Harry ne savait plus où il en était, ou plutôt il se sentait pris au piège.

- Foutu destiné ! Gronda-t-il avant de donner un grand coup de pied dans une pierre.

Celui-ci était d'ailleurs à présent à l'extérieur du château, plus précisément aux frontières de la forêt interdite. Notre survivant regardait l'horizon, mais ne voyait rien à part le noir, il enleva finalement sa cravate, puis sa cape et enfin son pull et sa chemise. Avant de partir en courant à l'intérieur de cette forêt sombre et lugubre.
Cela était devenu un rituel pour Harry, lorsqu'il se sentait étouffer il venait ici, courir l'aidait à se sentir vivant, pour la simple raison qu'ainsi il sentait son cœur battre.