Vangeance et Honeur

Chapitre 1

Vengeance

et

Honneur

1

Un soir dans une petite boutique de fleurs londonienne, un jeune fleuriste sifflote, s'apprêtant à fermer boutique après un dernier coup de balai. Il se retourne en entendant le tintement du carillon de l'entrée...

L'homme qui ne lui est pas inconnu le salue. Le fleuriste surprit, lui demande la raison de sa venue, et l'homme lui répond en s'approchant qu'il veut simplement discuter. Sans raison apparente son cœur se mit à battre, la peur l'envahissait et ses mains se resserrent sur le balai. L'homme tient quelque chose en main, dans la pièce peu éclairée, impossible de savoir quoi. Il brandi ladite chose et un cri retentit dans la nuit, couvert par la pluie automnale...

La même nuit dans un petit appartement du centre de Londres où le bail arrivait à terme, quelqu'un avait une nuit des plus agitée. Il rêvait d'un endroit sombre et humide ou des hurlements retentirent, il était entouré d'homme en noir que l'obscurité rendais presque invisible. Soudain il se réveille, une douleur fantôme dans le dos, se rappelant que tout cela n'est plus qu'un lointain souvenir. Il se lève et se dirige vers sa salle de bain, allume la lampe et se rince le visage en constatant que ses cheveux couleur cuivre étaient en désordre mais il ne les brossa pas pour autant. Il désire prendre une douche pour se rafraichir, éliminer les sueurs froides que lui avait donné son cauchemar et calmer la douleur fantôme que lui fait ressentir sa cicatrice qui d'après les psychologues qu'il avait vus jusqu'à maintenait était purement psychologique. Après s'être habillé, il décide de se livrer à une de ses activités préférées : la confection de pâtisseries et de dessert...

L'aube pointe rapidement le bout de son nez, il entreprend de se changer, emballa quelques puddings, son sac, sa veste, attrape ses clefs et sort, une fois assuré que la porte était bien fermée, c'était une vieille habitude qui ne le lâchait pas. Il se dirige vers son habituel café à deux rues de chez lui auquel il achète le journal du jour en plus d'un macchiato au lait sucré. Sur le chemin de sa principale destination, il passe près d'un cimetière qu'il observa quelques secondes et où il put voir des corbeaux se dégourdirent les ailes.

Une fois arrivé chez son ami, il entre, et tout de suite Margarette, la bonne qui s'occupe depuis plus d'une décennie maintenant de son ami, accoure près de lui, lui disant qu'elle prend sa journée et qu'il devra se débrouiller seul pour faire en sorte que son ami arrête de buller dans son fauteuil. Il finit donc d'accrocher sa veste au porte manteaux et se rendit compte que l'écharpe qu'il avait perdue y étais pendue. Il prit ensuite la direction de l'escalier. Willow le corgi qu'ils ont adopté à la fin du lycée il y a bientôt 7 ans, était profondément endormi, il fit donc attention à ne pas lui marcher dessus, continuant d'avancer et arriva enfin à l'étage ou son ami était affalé de tout son long dans le vieux fauteuil de cuir. Ses cheveux d'un noir profond qui comme toujours étaient parfaitement coiffé, sa tenue soignée et ses yeux d'un bleu froid qui fixaient le mur ne bougent pas quand il entre dans la pièce. Il dit alors à celui qui semblait mourir d'ennuis que le papier peint allait se décoller s'il continuait à le fixer ainsi.

Il s'installa dans le fauteuil et se mit à énumérer les nouvelles du journal, passant d'une pub de parfum aux multiples fragrances à l'annonce de la rupture de stock de ''les foehns du printemps un nouveau best celer très apprécié. Soudain la porte sonna. Richard qui jusque-là n'avait pas bougé d'un cil se releva et demanda à Jack d'aller ouvrir, ce qu'il fit rapidement sans oublier la présence de Willow dans l'escalier. Ce dernier qui décida de le suivre faisant alors tinter le grelot de son collier couleur vin.