Partie 2 : Chapitre 8

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Chapitre 8 : Euh...reux accueil !

Au départ, dans le hall de l'aéroport français, où toutes les équipes étaient présentes et confondues comme une seule et même team, rire, joie et promesse furent au rendez-vous. Pourtant, la pluie faisait rage à l'extérieur, de même que les feuilles des arbres pendaient à ces derniers tristement. Au cœur du bâtiment, l'ambiance égayait ce temps morose, qui, il devait bien l'avouer, attristait un peu Akaashi. Il n'avait jamais aimé les départs, bien qu'il n'en avait vécu que très peu. Il comptait ceux de ses parents, celui de Oikawa et c'était tout, mais il n'avait jamais apprécié cette sensation d'éloignement qui se créait dans son cœur. Certains en revanche était des habitués des départs.

Dans les bras de son amant nippon, Oikawa promit à Iwaizumi d'être sage en son absence, par sa langue qui cajolait celle du préparateur physique voluptueusement, d'une passion envieuse à tout célibataire. Le chemin avait été long pour eux, véritablement. Sinueux et plein d'embûches, Hajime et sa princesse en avait bien consciences que leur parcourt était de plus éprouvant. Mais ce dont ils avait d'autant plus fier était la puissance de leur sentiment : à ce que leur cœur en souffre de douleur. C'en était presque délirant. Toutefois, le résultat était là. A leurs yeux, ils formaient le couple qu'ils avaient toujours voulu. Ils savaient pertinemment que cette distance ne laisserait aucune séquelle dans leur couple. Mais en toute honnêteté, Oikawa profitait de ce dernier baiser, avant d'attendre six longs mois de plus pour enfin de nouveau goûter au parfum envirant des lèvres de Hajime. La saveur des départs était tout aussi succulente, mais un arrière-goût amer de : "J'ai envie de rester avec toi..." ternissait cet instant. Ils s'étaient séparés tout de même après ce long baiser. Hajime avait sourit, adorablement, au point que le coeur de Oikawa avait fait un looping. Puis, l'Argentin s'était tourné lentement vers Akaashi, un regard compatissant pour lui. Et il lui avait affirmé :

- T'es dans la merde... mais je suis sûr que tout va s'arranger, mon petit Keiji.

- Sur ces belles paroles réconfortantes, avait ricané le dit petit Keiji, en prenant son ami dans les bras.

De mignonnes secondes douces et tendres s'était écoulé autour d'eux, qui leur fit un bien fou.

- Tu vas me manquer, avaient fini par avouer Akaashi et Oikawa en même temps, leur arrachant un sourire.

L'heure les rappelant à l'ordre, ils s'étaient éloignés douloureusement, s'étaient souris pour se dire : "A plus tard..." et avaient frémis par les bras de leur amant, affectueux et possessifs, s'installant confortablement sur leur taille.

- Je te le rends... avait concédé Akaashi pour Iwa, le visage de celui-ci tout gai à ces mots.

Pour la suite, des au revoir brefs et consis, l'équipe nipponne s'était envolée pour rentrer au bercail et Romain était revenu voir Akaashi, une fois que celui-ci fut délaissé par son gris.

- On se voit pour les noces, avait-il affirmé comme si de rien était, dans sa veste en jean, que Keiji devinait être celle du capitaine de l'équipe de France.

Une expression maladroite s'était formée sur le visage du japonais, car les mots s'étaient entravés au fond de sa gorge, semblant ne pas vouloir exercer leur fonction et former des phrases. Il n'y avait qu'un mot, qui parut plus entreprenant que les autres. Il s'agissait de : "Malheureusement", seul mot que Keiji contenait en lui, puisqu'il n'était pas convenable de lui sortir son venin ici, s'était-il dit.

Noce d'ArgentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant