Adrénaline {Livai x Reader}

Enfance

PDV Reader:

???: Dépêche-toi [t/p] ! On va rater la baston!

Isabel m'avait interpellée.
La vie dans les bas-fonds c'est vraiment la merde.

Isabel: Livai va lui mettre une raclée à cette merde!

Je suis née dans les bas-fonds, de l'alliance d'un pur alcoolique et d'une prostituée. Mon père est en prison pour divulgation d'informations au sujet du roi [je rappelle que le roi Fritz est encore au pouvoir] et ma mère s'est suicidée quand j'avais 6 ans. J'ai finie seule. Dans un quartier comme ici, dites-vous que l'on meurt lorsque l'on est une petite fille de 6 ans sans aucune valeur. Heureusement... Non. Malheureusement, Livai Ackerman est venu à mon secours. Il a 2 ans de plus que moi et pourtant il m'arrive même pas a l'épaule. C'est un garçon au cheveux noirs, et à l'allure de dépressif, il ne me parle qu'en me traitant de gamine. Quand il m'a recueillie, il était accompagné de deux autres enfants. Isabel est une fille pleine d'énergie, pire que les drogués du bar d'à côté. Elle est prête à tout pour ressembler à Livai. Furlan, c'est mon prof particulier. Il m'apprend tout, vraiment tout, même si tout ce que j'ai réussi à retenir c'est les noms des trois murs.
On vit comme une famille au dessus d'un de ces bars... Alors, s'il vous plaît, dites-moi comment j'ai fait pour en être là.

Isabel: Vas-y grand frère! Défonce lui la gueule!

Furlan: Isabel! Reste loin, tu vas te prendre un coup.

Livai était en train de tabasser un gros tas de muscles aux allures de poulet. Il transpirait à grosses gouttes et sa joue s'était ouverte. Après quelques minutes à contempler ce spectacle, Livai me regarda pendant une seconde. Son pied écrasait la tête du poulet et il appuyait sa main contre sa joue.
Le public qui les contemplait s'éloignait au fur et à mesure.

Isabel: Tu l'as bien défoncé celui-là!

[t/p]: Livai, tu es blessé vient par ici...

Livai: Tu veux quoi, la merdeuse ?

[t/p]: Je veux juste...

Je l'attira vers moi et le frappa fort comme si ma vie en dépendait.

Isabel: Ouais! Belle droite [t/p]!

[t/p]: J'hésite entre le fait que tu soit totalement con ou seulement demeuré.

Je le pris par le col.

[t/p]: Le désinfectant ça coûte cher, ok? Rentre toi ça dans ta tête de nain.

Livai se tut. Il regardait mes yeux avec une tel froideur que j'en avais perdu les mots.

Je parti en marchant d'un pas rapide.

Pendant qu'ils rentraient à la Taule, notre repaire, je partit chez un marchand de produits et revint avec un désinfectant et du coton.
Isabel s'était couché, il devait être minuit et quelques, tandis que Furlan était perdu dans un livre. Livai habituellement assis sur sa chaise en buvant du thé.

[t/p]: Livai, dans ma chambre tout de suite.

Malgré le fait qu'on avait 2 ans d'écart, je le traitait comme mon égal, à force de le connaître on finissait par perdre respect pour lui. Une fois dans ma chambre, Livai s'assit sur mon lit et me montra sa joue.

[t/p]: Allonge toi, imbécile.

Il s'allongea, sans un mot.
Je pris le coton et désinfecta la plaie.

Livai: [t/p], tu es trop proche.

Mes cheveux tombaient sur lui et je sentais sa respiration sur mon visage. Je recula et prit le fil à recoudre.
Il grimaça et gémit une phrase.

Livai: [t/p]... Tu sais que tu n'est pas obligée...

Je respira un grand coup et me releva.

[t/p]: Arrête juste de bouger ou je te laisse faire une hémorragie externe.

Il se rallongea.

Il me regardait dans les yeux. Je ne pus m'empêcher de reculer et et de reprendre mon souffle.

Livai: Tu vas mettre combien de temps à la désinfecter, cette plaie?

« Cette situation est juste beaucoup trop gênante. Tu comprend ça? »

Le lendemain matin Isabel, Furlan, moi et Livai partirent chercher les documents concernant le voleur qui passait dans les rues et impasses du quartier, il nous avait volé plusieurs affaires et on avait décidé de s'en charger.

Isabel : Pouuaaah... Belle matinée aujourd'hui, pas vrai [t/p]?

[t/p]: Oh oui oui...

J'étais perdue dans mes pensées.

Furlan [en chuchotant]: Livai... Regarde, c'est Adam, le frère de l'autre que tu as mis à terre hier.

Une grosse brute s'approchait à grand pas écartant tous les habitants apeurés.

Furlan [inquiet]: Livai, on devrai s'en aller...

Livai continua à avancer, lentement, mais sûrement.

Livai : Tch. Ce n'est qu'un gros porc, que veut tu qu'il me fasse?

Adam s'approchant à grand pas s'arrêta une fois arrivé devant nous. Livai le dévisagea et chuchota.

Livai: Ça fait combien de temps qu'il s'est pas lavé lui...

Adam: J'ai entendu espèce de sale merde.

Il se pencha vers Livai.

Livai: Et c'est qu'il s'est pas brossé les dents non plus le gros cochon.

Adam fronça les sourcils et leva son poing. Il voulu frapper Livai, mais il était déjà parti. Son équipement tridimensionnel volant dans les airs.

L'équipement tridimensionnel est une arme de « guerre ». De base, il sont tous distribués aux soldats lors de leurs entrées dans les trois corps d'armée. Pour en trouver, c'est une putain d'expédition contre la mort. Soit on les vole directement aux soldats (les garnisons la plupart du temps.), soit on le récupère sur les cadavres. Cette dernière option est la plus simple étant donnée que la cible est morte, seulement il faut être sur les lieux d'assaut et réussir à le prendre avant le « grand ménage ».
A retenir: le vol d'équipement tridimensionnel est puni par la loi (peine de prison, même parfois de mort)
Il y a quelques années des groupes de soldats sont venus faire une inspection aux bas-fonds après la découverte d'un noble.
Livai ne pouvait pas s'empêcher de râler à chaque fois qu'un soldat le tapait avec son harnais, donc il a fini par en assomer quatre. Vous devez connaître la suite.
Depuis, on est en possession d'équipement, contre la loi, mais on s'en fout un peu.
On est fort, faut pas se mentir.

Il avait échappé au gros Adam, c'était une chose mais...

Furlan : Livai! Regarde!

Un groupe de personnes volaient dans les airs, laissant des traînées de gaz derrière eux.

Livai me regarda puis se tourna en avant.

Livai: Des équipements? Ici?

Isabel: Regarde leur cape...

[t/p]: Merde qu'est-ce qu'on s'est attiré cette fois...

Furlan: Les ailes de la liberté.