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ᒋ Comment on en est arrivé là ? Oui comment se fait-il qu'après toutes ces années de contre, d'effort, de souffrance et de sang versé; Marie mon cœur j'espère que tu es bien où que tu sois; à t'ont pu échouer si près ? Là dans ce désert d'Egine alors qu'on avait de l'avance sur les Hordes précédentes ? Finalement c'est la fin de la 27ème Horde, nous avons fait de notre mieux.
- Courage Otis, ne baisse pas les yeux, il faut que tu consignes tout ce que tu vas voir pour les générations futures ; c'est ton devoir de scribe.
Rose me glisse ces mots tendres mais fermes, elle a raison, elle a toujours raison. Je me relève, comme une pièce de fer détordue. La crinière blond vénitien, tirant sur le roux, de Rose est attachée en une large natte qui lui tombe sur le côté. Cela dégage son visage émacié dont son menton sert de point de départ : des traits fins, des lèvres claires, aux sourcils presque absents l'a marquant, mais ce sont ses yeux gris presque translucides qui la mettent en valeur, plus que son pendentif serti d'une émeraude. Elle me fixe de ses petits yeux, je ne sais jamais si c'est à cause du vent qu'elles les entrouvent comme cela ou si c'est pour mieux cernée mon âme. Ils sont ma bouée dans ce flot incessant. Je ne m'autorise encore qu'un coup d'œil ses boucles d'oreilles : triangle d'or blanc dont s'épande une série de petites gouttes d'agathe bleu qui me font penser à des larmes. Des gouttes de métal brûlant qui allume un feu à mon cœur en les fixant, plus qu'en regardant les magnifiques bracelets d'argent qu'elle porte aussi. Elle détourne ses prunelles de moi, pour porter son attention en arrière vers l'origine de notre malaise. C'est fou comme de profil, son nez ressort, telle une aiguille. On dirait celui de Marie...
— Il faut qu'on parte ! Crie notre aéromaître.
— Qu'est-ce que tu sens Souel ? L'interroge Rose.
— Les vents se renforcent, au moins un crivetz si ce n'est pire...
— Le sable nous grenaille la couenne, faut s'arracher... Maugre Jalibert, l'un de nos deux ailiers.
— Fouette mon cul ! Lacère oui ! Hurle Istryad.
— Faut se mettre à l'abri ! Wegener tu peux aider !
— Je sens une concrétion plus loin en amont !
— Qu'est-ce qu'on attend alors ! Le coupe Istryad.
— J'ai l'impression que ce n'est pas naturel... Développe Wegener.
— Une cache d'abrité ?
— En plein désert ! Surement pas, c'est un port de relais pour navigateur !
— On se bouge bordel !? Je gobe du sable et j'parle même pas du calbut !
— C'est ton boulot Jalibert d'encaisse pour le pack, donc avoir le calbar qui gratte c'est bon signe ! Le repris Pétra.
— Et puis Sigmund et Loutre ne sont toujours pas revenus... Lance discrètement Perceval.
— Loutre est sûrement déjà là-bas, elle est pas conne. Reprend Istryad.
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Plus de grain dans le sablier
Fantasy« Marcher sur cette Terre poncée par un vent qui surine la chaire de tous les fous qui osent l'arpenter. Un seul groupe, la Horde du Contrevent, entraîner leur vie durant, ose la braver, d'ouest en est, pour découvrir la source du vent. C'est la v...