###ELLE A SURVECUE, LA PETITE ROSETTE.
Chaque personne est appelé à naitre, grandir, vieillir et mourir. Personne n'est capable d'accepter ou de vouloir quitter précocement la surface terre pour l'au-delà. il n'y a aucun parent du monde qui puisse accepter ou vouloir le malheur de ses enfants. Il n'y a aucun couple qui puisse dire qu'il ne souffre pas s'il en manque.
Mais la souffrance n'a jamais été le manque d'un enfant dans son mariage; le tourment, c'est avoir un enfant dont on sais qu'il sera perdu, dont on sais qu'après une petite période de l'avoir serré dans nos bras, il nous quitera; oui, qu'il va mourir.
Il y a peu de chance qu'elle survive, chuchotait le médecin à un autre devant moi, sans la moindre idée qu'il parlait de ma fille. Je ne savais pas de quoi souffrait la prunelle de mes yeux. L'unique question était bien au fond de ma crane ‹‹ pourquoi? ››.
Pourquoi elle? Pourqoi Dieu tolère que nous la perdions? Pourquoi ça arrive qu'à nous? Pourquoi...et encore pourquoi, était tout ce que je me demandais. Ma fille était si faible et pâle, alors que ma femme était inconsolable et en pleure.
Par ailleurs, l'amour n'a jamais été un choix, mais un sentiment brusque. Il vient sans prevenir et nous emporte. Il nous rend aveugles et sourds. Mais parfois dans la vie, il faut savoir dire non.
Non aux sentiments aveugles et sourds, non à ce qui peut nous rendre malheureux. Dans la vie, il faut parfois écouter les autres.Il arriva que nous nous aimassions, moi et ma femme, au point de penser que personne d'autre ne pouvait avoir un conseil à nous donner, un avertissement à nous faire, ... En bref, le couple c'était nous deux. Je ne me rappelle de rien, alors rien de ce que quelqu'un avait pu dire à propos de nous pendant nos fiancailles. Je ne me rappelle en aucun cas, moi et ma femme, à l'hopital pour des tests vitaux et delicats de l'assurance vie de nos enfants pendant les fiancailles. Aujourd'hui j'aimerai bien écouter les autres, avoir leurs points de vue, mais c'est trop tard; je subis ou plutôt, nous subissons déjà les conséquences.
La maladie que souffrait notre fille était au-dela de nos imaginations; ça nous demandait des moyens enormes qu'on n'avait pas. Et le plus dur de tout, ce que nous étions la cause. Nous avions déjà entendu parler de la maladie en question une fois, mais dans notre période des folies, dans cet amour de troubadour, nous l'assimilions à la sorcelerie. Nous pensions que Dieu était au contrôle, qu'il était le grand maitre de notre destin, qu'il était amour, car c'était cela notre croyance. Nous nous fîmes confiance l'un l'autre et nous nous engageâmes dans les liens du mariage sans au préalable assurer l'avenir.
Monsieur MAADI venez s'il vous plait. M'appela un médecin pendant que je tentais de calmer ma chère femme.
Alors que je me levais pour le suivre, il me fit signe de main pour que je m'amène accompagner de ma femme; ce que nous avions fait sans tarder.
Alors docteur, qu'est-ce qui ne va pas? Lui demandai-je à peine entrer dans son cabinet
Prenez place s'il vous plait, me repliqua le cher médecin.
Et il arriva que nous nous installions, la peur au ventre et impatients de savoir ce qui n'allait pas chez notre fille.
Je ne sais pas comment vous l'expliquer, mais votre fille est drépanocytaire, nous lança le gentil médecin à la figure.
Je ne savais pas ce que cela voulais dire, ni ma femme non plus. Nous nous regardâmes d'un air ignare sans parler. Et il arriva que les explications nous fournies par le medecin nous glaça le sang. Alors, nous nous rendîmes compte que notre rélation était une erreur si nous voulions avoir des enfants.
En effet, le médecin voulais juste nous dire que notre fille était souffrante de la drépanocytose qui n'est autre qu'une maladie génétique héréditaire à transmission dite autosomique récessive.
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ELLE A SURVECUE, LA PETITE ROSETTE
Short StoryLa drépanocytose est une maladie héréditaire mais quand elle est sur une personne, c'est la mort qui s'impose. les difficultés sont énormes. l'espoir est nécessaire.On peut vivre avec et pour assez de temps si nous le voulons.