Je te hais, sale nerd...

chapitre 18

PDV Bakugo

Il était actuellement trois heures du matin, tout le monde dormait, Mme Midoriya avait installée l'oreiller sur les jambes d'Izuku et s'était endormi dessus quant à moi, j'étais installé sur le fauteuil dans le fond.

Impossible de trouver le sommeil, jusqu'à maintenant je n'avais fait que de somnoler, dès que mes paupières se fermaient, des pensées intrusives me traversaient l'esprit.

Du genre, je ne me suis toujours pas excusé ni décidé de le faire, mais disons que je ne sais pas... je ne tiens à personne évidemment ! Je suis solitaire je réussi mieux seul ! Et Izuku est quelqu'un que j'ai rejeté pour de bonne raison dans le passé... mais maintenant ? Je veux dire, sa présence ne me déplaît pas tant que ça après tout ? Même si en réalité elle ne m'a jamais dérangé... mais ça c'est encore autre chose.

J'en viens à presque penser qu'on pourrait redevenir pote, en tout cas, je le considère presque comme tel, presque, j'ai dit presque !..

Encore une fois, réfléchir ne m'aide pas à dormir, et toujours personne ne semble être réveillé, je sortis alors de la chambre le plus doucement possible, et rejoignis le parking arrière de l'hôpital.

Il faisait froid et le parking était désert, je pris une grande inspiration et laissais ensuite échapper un tas de fumée, provoqué par l'air glacial.

Et si il ne s'en sortait pas ? Si il avait des séquelles ? Ça pourrait très bien affecter son alter aussi ! Rahhh comme je déteste réfléchir putain ! Surtout à trois heures du matin...

Mais c'est vrai que ce sont de bonnes questions... le truc, c'est que je ne comprends pas pourquoi je m'inquiète autant à son sujet ? Mon séjour chez lui ne m'a vraiment pas arrangé. Mais bref, reprenons, la maladie est apparemment assez rare, est potentiellement dangereuse... mais il à pas l'air si mal que ça ? Peut-être un peu fatiguée.. mais pas mourrant ! De toute façon, je ne lui permettrai pas.

Alors que je cogitais dehors dans un noir presque complet, que je sentis une main se poser sur mon épaule.

Je sursautais, naturellement, et me retournais rapidement pour voir l'origine du geste.

Je distinguais alors avec difficulté, Inko, une couverture en main.

Elle semblait avoir les yeux rouge de fatigue ou encore de larme et mis la couverture sur mes épaules.

-Je me suis réveillée et j'ai vue que tu n'étais plus là, mais j'étais sûre que tu étais allé dehors alors je t'ai rejoins pour te donner une couverture, il fait très froid... je ne voudrais pas que toi aussi tu tombes malade, me dit-elle tout en reniflant. Le froid, j'espère...

J'avais les yeux grands ouverts, toujours tourné vers elle.

Elle avanca et se mit à côté de moi tout en regardant le ciel, je fis de même.

-Rentrez, vous allez tomber malade mada...

-Ne t'en fais pas pour moi ça va aller.. et toi ? Tu vas bien ?

-Bien sûre...

Absolument pas.

Elle tourna un œil vers moi mais ne dit rien.

-Tu sais katsuki, je t'ai vu grandir, évoluer, avec Izuku et même sans... et, je sais que tu n'aime pas trop ce genre de discussion mais, je me souviens de vôtre amitié.. elle était si belle, vous ne faisiez rien l'un sans l'autre, parfois même, moi et ta mère étions obligées d'inventer des histoires pour que vous acceptiez de vous séparer pour rentrer dans vos maison respectives. C'était la bonne époque...