Chapitre 29 : La vérité sort toujours de la bouche des enfants

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PDV EXTERIEUR : 

Carole finit par sortir in-extremis de l'hôpital. Après tout ce remue ménage, Eglantine, la femme qui dirige la bâtisse en question, s'était retrouvé forcé de rassurer son personnel sur l'absence de danger concernant cette fausse alerte. 

Les différents étages de l'hôpital finissent donc par se remplir de leurs personnels respectifs. L'ambiance était quelque peu tendue, mais tout semblait revenir petit à petit à la normale. 

Carole longe les couloirs des appartements. Le sourire aux lèvres, elle se félicite d'avoir réussit. Malgré les obstacles, elle n'avait pas lâché et enfin elle se sentait soulagé. Elle arrive devant sa porte lorsqu'elle se rends compte de l'absence du garde. Elle fronce les sourcils, cherche tout autour d'elle mais rien. Elle passe sa carte dans le lecteur afin de rentrer à l'intérieur de ses appartements. 

Des éclats de voix provenant du salon la pousse à se précipiter.

Carole : " Mais qu'est ce qui se passe ici ? " 

Ces cheveux débraillés et ses yeux fatigués parlaient pour elle. Daryl et l'un des gardes semblaient être en désaccord. 

A sa vue, le garde change immédiatement de comportement. Il s'excuse en lui souriant plus que poliment. 

Carole : " Tout va bien ? " Lui demande t-elle innocemment. 

Le garde lui sourit encore plus pour la rassurer. Il lui explique alors qu'il s'est endormi et qu'il n'a pas apprécié voir Daryl en train de tenter de lui voler son badge passe partout. Carole arque alors un sourcil en direction de l'archer afin de le réprimander silencieusement. 

Daryl : " Ca va j'me suis excusé." Grogne t-il d'une voix lasse.

Carole : " Toi ? T'excuser ? " S'étonne t-elle avec de grands yeux. 

Le garde : " Ce n'est pas exactement ce que vous étiez en train de faire." Le réprimande t-il a moitié comme un père le ferait avec son fils. 

Le chasseur prend alors un air boudeur en croisant ses bras musclés contre son torse. Une veine sur sa tempe commence à sortir, signe qu'il n'était pas loin de s'emporter. Ca ne passe pas inaperçu au regard de Carole. 

La quarantenaire fait alors son plus beau sourire pour éviter que tout cela ne reparte. 

Carole : " J'suis désolée. Daryl peut parfois se montrer ... Pire qu'un enfant à surveiller." 

Daryl : " Quoi ? " S'indigne t-il en décroisant ses bras.

Carole : " Je vous raccompagne ? " Propose t-elle alors au garde. 

Garde : " Oh oui c'est gentil. A propos, vos cookies étaient excellents." 

Carole : " Ca m'a fait plaisir." Ajoute t-elle. 

L'archer les regarde s'éloigner tout en secouant la tête. Le garde n'était pas sa principale préoccupation, en cet instant, tout ce qu'il désirait savoir c'était si Carole avait réussit. Il l'attends avec impatience en faisant les cents pas dans le salon. 

Le crépitement des fausses flammes dans la fausse cheminée qui trônait fièrement au milieu commençait à l'énerver. Ses yeux ne cessaient de jongler entre cette cheminée absurde et la vue que lui offrait cette immense baie au milieu de la pièce. 

Il repense alors à la façon dont Rilley et lui s'étaient quittés plutôt ce matin. Il espérait sincèrement là voir ce soir. " Il a tes yeux" Cette phrase résonnait encore dans sa tête. Il en avait même le sourire jusqu'aux oreilles. 

All about us (tome 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant