Enfin te dire (Fremione)

Chapitre 1

Lundi 23 juillet 2001

« Tata ! Tata ! »

La jeune femme se réveilla en sursaut manquant presque de tomber du hamac dans lequel elle était perchée.

« James Sirius Potter ! Ça ne va pas d'hurler ainsi ? Grogna-t-elle.

— Z'olé Tata Mione... Murmura l'enfant les larmes aux yeux. »

Hermione comprenant son erreur s'agenouilla devant son filleul et lui caressa délicatement la joue. Elle n'aimait pas crier et encore moins disputé les enfants surtout lorsqu'il s'agissait de James. 

Encore endormi elle releva les yeux vers le ciel et distingua que le soleil était à présent bien haut dans les nuages et qu'il faisait une chaleur étouffante. Combien de temps avait-elle dormis ? Soudain le reniflement du petit garçon attira de nouveau son attention.

« Désolé mon chéri aller arrête de pleurer qu'est-ce qu'il se passe ?

— Z'ai pas envie que maman et papa partent... Z'avait fait un cadeau pour le n'anniversaire de papa ! Déclara le garçonnet en essuyant rageusement son visage. »

N'ayant pu partir en lune de miel après leur mariage à cause de l'arrivé prématuré de James, Harry et Ginny avaient décidé de partir en voyage aux Maldives pendant trois semaines, ce qui ne plaisait pas à leur fils. Hermione l'avait d'ailleurs bien compris lorsqu'elle avait surpris son neveu entrain de caché la baguette de son père sous son oreiller. 

Pourtant elle savait au combien que ses deux meilleurs amis en avaient besoins. Tant de choses avait changer depuis la fin de la guerre, leur mariage, la naissance de James, le décès de Ron... En définitive rien n'avait été facile pour eux.

« Je sais mon lapin mais on va bien s'amuser tous les deux tu sais !

— Moui... Mais...

— Pas de mais chéri. Viens, on va aider ta maman à faire sa valise, je suis sûr qu'elle doit être toute rouge à l'heure qu'il est ! »

À ces mots le garçonnet se mit à rire et saisi la main que sa tante lui tendait. Autour deux le vent faisait battre les feuillages des arbres et une délicieuse odeur de coquelicot se dégagé du grand jardin de la maison qu'occupés la famille. Hermione se disait parfois qu'elle aussi aurait aimé posséder une aussi charmante demeure à son âge et passer son temps à lire entre les deux chênes au fond du terrain, mais visiblement elle n'en été pas au même stade que ses amis. 

À presque vingt-deux ans elle était encore célibataire et venait à peine de finir ses études, tout cela était encore bien loin pour elle, et cela ne faisait que de s'éloigner depuis la mort de Ron il y a de ça presque trois ans. Oh Ron, qu'est-ce qu'il pouvait lui manquer...

Sans s'en rendre compte le duo atteignit enfin le hall de la petite bicoque, une légère odeur de pain épicé vint lui titillés les narines, ici elle se sentait plus chez elle que dans son petit appartement du chemin de traverse.

« Gin ! Où as-tu mis ma chemise à fleurs ?

— Par Merlin Harry tu as vérifié dans ta valise ? »

L'ambiance de la maisonnette lui rappelait souvent celle du terrier où elle avait passé la majeure partie de son adolescence. La jeune brune sortit sa baguette et pointa la male de son ami.

« Accio chemise horrible ! »

Aussitôt une étoffe colorée lui tomba entre les mains. Ce haut était tout à fait ridicule, comment aurait-elle pu penser qu'un jour l'élu porterai un vêtement comme celui-ci ?