Les mains froides dans la moiteur de la nuit, ce ciel noirci par l'ennuie de ces nuits sans sommeil.
Cette angoisse qui s'éveille, cette épouvante qui m'entaille les entrailles.
Ce roi qui s'prosterne devant son plus fidèle et ce fou qui rigole dans mon dos, cet épouvantail sacrificiel bafoue sans peine mon delirium, mon opium.Terni par les complexe du nombre de plaquettes vidées, que j'ai jetté par terre sans trop de complexe
Histoire de plus être trop terre à terre et puis voir l'histoire qui s'répète.
J'ai presque honte de m'être autant envoyé voyager, bien trop loin, bien trop longtemps.
Tous ces sevrages, qui a mon âge me font douter d'la suite.
Ces mains qui tremblent, ces gens qui dévisagent et ce soupçon d'panique qui me contemple au détour d'un mauvais présage.
Mais comme au fond j'suis dans la fuite, tout ces cachetons, ces pilules licites, m'indiquent la suite.
Suite ou cachot, là où les larves pullulent, cachons ces corps putrides du clair de lune.
Estompons les pas partants sous ce ciel noirci d'une nuit infinie.
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Four horsemen printed on four walls
PoetryPoème insomniaque. Là où les pensées se fracassent sur la réalité d'une nuit sans fin.