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New York Manhattan
L'atmosphère au sein de la pièce était froide. Artémis était assise sur un petit fauteuil, tentant tant bien que mal de s'y mettre à l'aise. Lorsqu'elle s'arrêta de bouger, son regard se posa sur celui de la personne se trouvant en face d'elle. Sa psychologue.
Après la mort de Tony, Pepper pensait que l'idée que sa belle-fille extériorise sa peine en était une bonne. Elle n'était, certes, pas mauvaise, mais, au gouts de la principale concernée, pas idéale. Elle n'osait pas parler de ce qu'elle ressentait, ayant bien trop de fierté pour avouer à qui que ce soit qu'elle allait mal. C'est grâce à ce fait qu'on voyait qu'elle était bien la fille de Tony Stark.
- Comment vous vous sentez, aujourd'hui ? Demanda Dr Hill, en sortant un petit carnet et un stylo de son sac.
- Bien. Dit simplement Artémis.
- Vous faites toujours des cauchemars ?
- Non, tout va bien.
- Artémis, j'ai besoin que vous soyez honnête avec moi. Ce qui est dit ici n'en sortira pas.
- Je vous ai dit la vérité. Je n'ai plus de cauchemars et je vais très bien. Je ne vois pas bien ou est l'intérêt de venir ici toutes les semaines pour en arriver toujours au même résultat.
- Non je suis ici parce que Pepper se fait du soucis pour rien. Je vais vous le répéter une dernière fois, je vais très bien. Rien de ce que je n'ai vécu durant les cinq dernières années n'a changé ça.
- Très bien. Donnez-moi votre téléphone.
- Ça devient ridicule. Dit la jeune femme en tendant son téléphone à la femme en face d'elle.
- Vous n'appelez personne. Vous ne répondez à aucun de vos messages. Ce n'est pas la définition exacte d'aller bien. Vous vous renfermez Artémis.
- J'en ai assez. Je reviendrai la semaine prochaine. Aurevoir Doc. Souffla Artémis en se dirigeant, d'un pas lent, vers la porte.
- Et James. Ou plutôt Bucky. Avez-vous essayé de le contacter ? Demanda la plus âgée. Artémis s'arrêta net, tenant la poignée de la porte, prête à l'ouvrir.
- Je ne connais pas de Bucky. Finit-elle doucement avant de s'en aller définitivement de la pièce.
Artémis marchait doucement dans les rues de New York, en direction de son appartement. Elle n'y habitait que depuis quelques temps, et ne s'y plaisait pas forcément. Elle faisait des cauchemars toutes les nuits, le visage de son père, prenant ses derniers souffles, hantant ses pensées. Elle ne voulait pas en parler, même si elle savait que si elle l'aurait fait, elle aurait été libérée d'un poids. Peut-être ne voulait-elle juste pas se débarrasser de cette culpabilité qui la rongeait, elle voulait se rappeler. Ce sentiment de vide, elle ne le connaissait que trop bien.
