Cinq années
Enfermé dans un enfer
Sans nom,
Seule ma communauté
Pour supporter le délétère
Digne de prison.
L'art est confiné
Partout c'est du vide
Que l'on voudrait combler.Plus on veut oublier
Plus on va y penser
Mais l'oubli est possible si on oublie
D'oublier
On tombe dans une amnésie
Une nuit, un prénom,
Chaque jour pour se ressembler,
Chaque personne fade face à ce souvenir
De toi.
Celui qui ne me quitte pas.Il me faudra du temps pour me Reconstruire
Je pense même avoir fait le pire
Mais ça laissera des blessures
C'est sûr
Va falloir que je suture.
À cœur ouvert.Mes yeux saignent
Mes mains peignent
À la recherche des couleurs.
D'une lueur.Il me faudra du temps pour guérir
Pour me sortir
De cet état dans lequel on m'a mis.
Et je connais mes ennemis.
Chaque larme a un nom.Ma belle ne m'a jamais fait de mal
Mais la liste des gens mauvais
Est trop longue en amont comme aval
Des hypocrites comme Daval,
Des cruels personnages croisés...La vie n'a jamais fait de cadeau
Sauf quelques chances méritées
Ou Léguées depuis ma vie utéro
Vivre fait souffrir sans la femme qu'il faut
Pour la supporter.Ceux qui t'abandonnent
Ne méritent rien, ne donne
Rien à celui qui t'abandonne.
C'est la pire des espèces.
Celle qui blesse.
Et si tu te défends le bourreau
Voudra jouer la victime du lot.
Un drôle de duo.Ignore ceux qui t'ignorent
Le silence parfois est d'or
Comme lorsque tu dors
C'est un certain réconfort.Repose toi sur moi la nuit
Pour veiller sur nos rêves
Ce sera sans trêve
Ou on crève,
Fuis ceux qui te fuient.Sois courageux
Personne ne le sera mieux
Que toi, si tu le veux
Fort tu te peux.
Respire, respire
Entre deux pleurs.
Gonfle ton cœur
Un jour il sera sans douleur
Ou on meurt...