Chapitre 14 : Surprises, surprises !

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      Elle n'arrivait pas à se détacher de ses lèvres irrésistibles. Iker continuait de la plaquer contre la porte, et la sensation d'être coincée entre la matière rigide et le corps brûlant du beau brun la galvanisait.

      Les lèvres et la langue de ce dernier descendirent ensuite à la naissance de sa mâchoire, puis dans le creux de son cou, la faisant frémir. Il s'amusa à glisser l'une des bretelles de sa robe le long de son bras, suivie par celle de son soutien-gorge. Sa clavicule et son épaule nues subirent un traitement de faveur : embrassées, caressées, mordillées, léchées du bout de la langue.

Cali gémit, empoigna les cheveux d'Iker pour l'intimer à continuer. D'un coup, la lumière automatique du couloir s'éteignit, les plongeant dans la pénombre.

Il s'arrêta alors, dévisagea sa partenaire.

— Hmm, ne t'arrête pas... lui souffla-t-elle.

— Tu ne veux pas qu'on rentre dans l'appartement ?

Elle le fixa, lui rendant son sourire taquin.

— Ça dépend... lui répondit-elle.

— Dépend de... ?

— Ton droit d'entrée dépend de ce que tu vas me faire avant, déclara Dark-Cali-pompette, les yeux brillants.

       Elle lut l'étonnement dans ses belles prunelles noisette, rapidement remplacée par le désir. Cette Cali effrontée lui plaisait énormément.

— Je te prends au mot, mais ce sera entièrement ta faute si les voisins nous surprennent, avança Iker tout en saisissant la jambe de l'écrivaine qui dépassait de la fente de sa robe.

Il fit remonter sa cuisse pour l'enrouler autour de sa taille.

Elle pouffa.

— Mais non, qu'est-ce que tu racontes, on est dans le noir et au moindre bruit j'ai mes clés juste ici ! chuchota-t-elle en tapotant son sac.

— D'accord... je vais essayer de gagner mon droit d'entrée dans ce cas.

      Il l'embrassa passionnément, aspira ses lèvres tout en caressant sa cuisse dénudée. Sa main parcourut centimètre par centimètre la peau de Cali, jusqu'à arriver à son entrejambe. Les doigts du guide sexy s'aventurèrent sur la culotte de l'écrivaine, sa paume s'appuya contre son pubis. Elle tressaillit.

      Elle glissa alors sa main entre leurs bassins pour atteindre la protubérance qui se dessinait insolemment dans son bermuda, et caressa aussi son sexe à travers le tissu. Elle en devina les contours, et ne put réprimer un sourire satisfait. La taille était par-fai-te.

Le jeune homme la plaqua plus intensément contre la porte, dévora sa bouche, avant de descendre au niveau de sa poitrine. Il lui suffit de défaire trois boutons de la robe pour accéder à un de ses seins, qu'il sortit d'un geste habile de l'habitacle que constituait son push-up.

Il goba son mamelon, traça des cercles autour de son téton avec sa langue, le titilla et le suça avidement en la regardant dans les yeux.

Cali bascula la tête en arrière. C'était trop bon.

Ensuite, le beau brun revint à sa culotte, qu'il caressa avec fureur, puis qu'il tira d'un coup vers le haut. Oh, putain.

La ficelle de son tanga s'insinua dans tous ses interstices et compressa son clitoris, ce qui lui provoqua une puissante décharge électrique qu'elle ressentit jusque dans ses orteils.

Enfin, il se décida à passer ses doigts sous le tissu en dentelle. Il effleura son pubis, ses grandes lèvres, ses petites lèvres, remonta jusqu'à son clitoris... Son index et son majeur taquinèrent son organe du plaisir, le pressèrent, le caressèrent, alternant les mouvements tendres et vigoureux.

Printemps à Séville [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant