La vie avance,
Tel un océan en cohérence,
Le soleil illumine les journées,
Comme un moment acoquinée,
Pourquoi me regardes-tu, petite fille ?
Jeune fille, portant un doux parfum de vétille,
Tu me gaches ce bon après-midi,
Avec ton regard de bactéridie.Ciel, ô ciel, ma vie est foutu,
J'ai fini par être combattu,
Le soleil est couvert de nuages,
La pluie va bientôt tomber,
Mon corps a pris de l'âge,
Je sens mon corps se tituber.Le Paradis m'a rejoint,
Dieux me touche avec ses douces mains,
Je vois au loin mes parents,
Plus loin, encore, les enlever avec le courant,
Ma vie est finie,
Le Paradis n'est plus à mon prix."Le poème des gens heureux", Julie Cheveau, 1879.