Âmes brisées

9 - Le malaise

Hello ;-)

Voici un nouveau chapitre un peu plus long que les autres.

N'hésitez pas à me donner votre avis. :-)

Bonne lecture

Le lendemain:

- Héééé !!! Qui voilà ???

Je me dirigeais vers son groupe d'amis, mais avec sa remarque... je décide de changer de direction.

- Hééé !!! La plus belle ne soit pas timide, viens donc me voir.

Je l'ignore.

- Poupée ?

Il est plus proche maintenant, il me suit, je lui tends des feuilles après m'être arrêtée.

- Tiens. Comme promis, voici l'interview, ta dissertation et la mienne.

Il les prend et y jette un rapide coup d'œil.

- Tu me diras ce que tu en penses plus tard.

Puis je pars, et heureusement il me laisse m'en aller.

Je le croise plus tard dans la journée, il attend avec ses amis devant la classe de cours. Ils rigolent ensemble d'une blague qu'ils s'étaient faite.

Il ne m'a toujours pas vue sinon il serait venu me voir, j'en suis certaine. J'en profite pour l'observer. Il a des fossettes qui se créent quand il sourit ou qu'il rigole. C'est super mignon. Ses cheveux blonds volent autour de lui quand il secoue la tête, hilare. Ses dents parfaites et blanches, son sourire, wouah... Son rire rauque est comme de la musique, une super belle musique. Je l'écouterais une éternité.

Je ne peux m'empêcher de ressentir une petite pointe de jalousie lorsque je vois une petite main féminine se poser délicatement sur son bras et qu'il prend cette fille dans ses bras pour une accolade.

Jalousie ! Qu'est ce que je dis, moi ? Je ne m'intéresse pas à ce mec trop con.

Nos regards se croisent, je détourne immédiatement les yeux. Je chipote à mes mains, peu à l'aise. J'espère qu'il n'a pas vu que je l'observais. Il doit se dire qu'il m'intéresse alors que ce n'est pas vrai.

- Salut Poupée.

Je relève les yeux. Il est devant moi avec un large sourire. Il est confiant.

- Je suis beau, hein ?

- Qu'est ce que tu racontes ?

- Je t'ai vu m'observer...

Il a un large sourire accentuant sa fossette sur la joue. Il a changé depuis la dernière fois, mais je ne sais pas quoi.

- N'importe quoi. Répliquais-je en détournant les yeux.

Il rigole et il me prend dans ses bras, je le sens trembler de rire, me secouant par la même occasion. Je suis tellement abasourdie par cette première marque d'affection que je me fige, je ne réponds pas à son accolade et mes yeux sont exorbités, tant ma stupeur, mon malaise et ma peur sont grands. Puis il me relâche, toujours hilare et se penche à mon oreille pour murmurer :

- Tu mens très mal, Poupée.

Mais ses paroles sensuelles me statufièrent encore plus. Je me sens mal. Très, très mal, en fait. Mes bras sont toujours le long de mon corps. Mes yeux regardent le mur en face de moi, avec sûrement des tonnes d'émotions qui s'y devinent. Je suis paralysée. Ce qui vient de se passer, je n'ai vraiment pas aimé.