Chapitre 54 : Dur réalité

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Salut les lecteurs ! 

Je tiens à m'excuser de ne pas avoir publier hier mais c'était bien évidemment contre ma volonté. 

Coupure d'internet, toute la journée en plus ... Sur mon jour de repos ... Snif 

J'avais trop la haine bref, du coup j'ai pris un peu de retard, mais ne vous en faites pas, j'vais gérer cette crise. 

Bises et bonne lecture



PDV RILLEY : 

J'saurais pas dire exactement d'où provenait les cris mais ça semblait venir de partout. Comme si ces bestioles savaient où nous étions et qu'elles communiquaient entre elles pour nous avoir. 

Moi : " J'me sens épier, pas toi ? " Lui demandais-je en élevant à peine la voix. 

Daryl : " J'sais pas trop." Me répond t-il un peu froidement en regardant dans tous les coins et recoins avec sa lampe. 

Je regardais là où le faisceau lumineux se posait mais rien. Cette étrange sensation persistait tout de même. J'aimais pas ça. Me retrouver dans un lieu dont je ne connaissais rien poursuivis par des créatures dont j'ignorais également tout. Le scénario parfait pour un film d'épouvante.

Je ferme les yeux et me mords nerveusement la lèvre tout en essayant de calmer ma respiration. je sentais mon coeur s'accélérer. C'était pas le moment de faire une crise. Je prends plusieurs secondes pour me ressaisir. Je sens le regard chaud de Daryl sur moi. 

Lorsque j'ouvre les yeux, mon regard croise le siens. Il se racle la gorge et se frotte la nuque avant de me tourner le dos, comme s'il était gêné que j'vienne de le griller. Je sourie discrètement. Je sais que je devrais pas mais je le trouve plutôt mignon quand il agit comme ça. 

Moi : " J'suis désolé pour tout à l'heure." Réussis-je à lui dire. 

Il se retourne vite fait et acquiesce sans rien dire

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Il se retourne vite fait et acquiesce sans rien dire. Mes souvenirs revenaient petit à petit, comme si au final ils n'étaient jamais partis. Ils étaient sans doute enfouis quelque part au fond de moi. Il m'avait suffit de cette rencontre dans cette forêt pour tout faire remonter à la surface. 

Je bénis ce jour. J'suis pas croyante mais là j'avais envie de croire à un putain de signe du destin, même si au final, Dieu se foutait souvent de ma gueule ces derniers temps. Comme s'il n'en avait pas déjà fais assez avec moi ... A croire que j'devais sans doute le mériter ou un truc dans c'genre...

J'enchaine le pas derrière lui et on continue de s'engouffrer dans le tunnel obscur. Le moindre petit bruit nous met en alerte. Je ne lâche rien et j'avance tout en oubliant ce qui nous poursuivait. Fallait pas penser au danger. C'est toujours ce qu'on m'avait répété sur le terrain, ne pas penser à ce qui nous suit mais à ce qui nous attend au bout. 

All about us (tome 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant