Il griffona rapidement sur un petit carnet puis releva son crayon de cire. Il souffla sur la petite flamme qui vacillait frénétiquement dans sa prison de verre. Il laissa l'ombre qui planait dans la ruelle le recouvrir. En tatonant il trouva le rebord de mur qu'il cherchait. Il se hissa dessus puis passa ses doigts dans un petit creux crée au coeur de deux briques. Il s'en servit de prise et continua sa méticuleuse ascension. Après quelques autres efforts sur ses bras et jambes, il sentit un nouveau rebord tranchant avec l'irrégulière régularité des briques. Il avait atteint la fenêtre. Il força quelques secondes et réussi à sortir la partie coulissante de son gond. Il la déposa délicatement à l'intérieur et se glissa par la petite ouverture qu'il avait degagé.
Dedans, tout était aussi sombre que dehors. Il avança à tâtons quand il sentit le garde fou qui le séparait d'une chute violente. Il resta la quelques minutes, tentant de déceler le moindre bruit et attendant que ses yeux s'adaptent à l'obscurité. Il comprit qu'il était sur un chemin accolé au mur, fait grossièrement de taules et de métaux trouvé par ci par la. La seule chose à peu près sérieuse justement était le garde fou branlant sur lequel il s'appuyait. Des échelles étaient posés à intervalles régulières le long de cette passerelle qui faisait le tour des mur du bâtiments. Il en passa deux dont le bois semblait avoir pourri. Il glissa lentement le long de la troisième et posa le pied au sol en silence. Autour de lui, d'immenses caisses était empilés les unes sur les autres. Il était au bon endroit.
Il continua sa route serpentant entre les amas de caisses. Un bruit étouffé lui parvint cependant. Comme une discussion animée où les éclats de voix semblaient fuser et le calme devait être parti depuis longtemps.
Il vit une porte en bois dans un mur dont les contours laissaient échapper une lumière étouffée qui s'allongeait sur le sol en de petites bandes lumineuses.
Soudain les cris cessèrent. Et des pas lourds se firent entendre. Il se jeta derrière une pile de caisse et observa les deux orcs qui sortaient en claquant la porte dans un grand bruit.
Ils parlaient en langage orc, fort bruyamment et en colère. De temps en tant un mot du langage commun fusait principalement des insultes ou du jargon techniques. Leurs voix s'éloignaient lentement.
Quand elles ne furent plus qu'un léger murmure dans le lointain, il décida d'avancer lentement. Il poussa lentement la porte, et pénétra dans la pièce. L'air y était lourd, totalement souillé de ses fumées enivrantes qui lui donnait mal à la tête. Il y eu comme de la musique, un lointain son de piano. Pourtant la pièce était carrée, étroite, en son centre trônait une table ronde pleines de petites pièces et billets et quelques fleurs roses de pavot. En face de lui, se tenait une petite bibliothèque accolé au mur dans laquelle était rangé de nombreux livres aux tranches colorées. Le son de piano semblait venir de derrière cette bibliothèque. Il tira délicatement l'un d'eux. Rien ne se produisit. "Ça aurait était trop facile" Pensa-t-il en remettant le livre en place. Il tenta de déplacer la bibliothèque mais elle restait en place sans faire le moindre mouvement. Il passa sa main sur les gravures que comportait le bois rien. Il passa sa main sous le rebord du meuble toujours rien. Un mélange de frustration et de colère commença à monter, il sentait la solution si proche et pourtant si loin. Cédant à sa colère il donna un coup dans un des pieds de la bibliothèque. Se dernier s'enfonça émettant un léger clic. Puis un concert d'engrenage vint accompagner le piano dans une symphonie cliquetante, et l'inflexible meuble se mit à se déplacer avec lenteur sur le côté. Un escalier se dévoila éclairé par quelques torches attachés au mur.
Il s'enfonçait lentement sous terre en tournant lentement.
À mesure qu'il descendait le plus silencieusement qu'il le pouvait, le bruit de piano continuait de s'amplifier de plus en plus. Arrivé en bas, il se retrouva face à une porte rouge qu'il laissa s'entrouvrir pour s'y glisser avec l'agilité d'un chat. Il se glissa derrière une caisse qui traînait contre un mur et se mit à observer. Au centre de la pièce se tenait un grand piano à queue sur lequel jouait une petite femme aux cheveux d'un noir jais et a la robe d'un rouge pur et éclatant brodé de couleurs sombres représentant ce qu'il associa à des êtres aux corps de serpent recouvert de nombreuses pattes à la tête barbues qui possédait deux longues moustaches qui semblait ne pas être soumise à la gravité. La femme jouait une triste mélodie et chantait dans une langue qu'il ne connaissait pas mais il comprenait tout le mélange de mélancolie et de peine qui s'en échappait.
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Idyie
General FictionJe suis pas bon pour les descriptions. Du coup je changerais celle là plus tard. Quand l'histoire aura suffisamment avancé pour que je puisse faire un bref résumé sans spoiler ce qui n'est pas encore sorti. Mais lisez. C'est cool. (fin y paraît) Et...