Chapitre n°22 : Celle qui comprenait l'expression : le vertige de la vie

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Salut ! Bienvenue dans ce nouveau chapitre !

/!\ Le chapitre n'a pas encore été corrigé par Mara /!\

Je suis désolée de poster aussi tard... il faut dire que je vis juste à côté de La Chapelle sur Erdre et que toutes les conversations se sont tournées vers les évènements de la journée. J'en ai oublié que nous étions vendredi !

Résumer : Anya Woods est le meilleur inspecteur de la criminelle de son commissariat, elle ne s'accorde aucune pause. Son travail est toute sa vie, rien d'autre n'a d'importance. De toute façon, elle ne peut pas s'arrêter puisque lorsqu'elle le fait un souvenir entre l'horreur et l'absolu accalmie la hante. Et puis un jour, Raven Reyes apparait cette jeune femme qui est tout aussi débordée reste tout de même son exacte opposé, elle est pétillante et pleine de vie. Et elle va complètement chambouler sa routine. – Ranya & Clexa -

Aucun des personnages de l'univers de The 100 ne m'appartiennent !

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.

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Les Murmures Du Cœur

« Dans les tréfonds de l'âme humaine, il n'y a pas de monstre ni de démon aux dents aiguisées, il n'y a que des blessures qui ne cicatrisent jamais, des oreilles qui se bouchent parce qu'elles ont trop entendu crier, des souvenirs qui vous dévorent et vous rendent fous. »

Olivier Bal

Partie n°22 : Celle qui comprenait l'expression : le vertige de la vie

Le 24 décembre – matin

POV – Raven

Un cauchemar. Un vrai cauchemar. Un de ceux que je ne fais plus depuis plus de quinze ans. Un qui éveille tout votre corps mais qui laisse votre esprit dans une étrange cage tisser d'insécurité.

Un cauchemar. Un vrai cauchemar.

J'essaye de l'effacer depuis un certain temps maintenant. Je me raccroche à la logique. J'essaye de lire ou de penser à une équation insoluble pour occuper mes pensées. Mais il n'y a rien à faire. Je suis piégée avec ses images qui refuse de me quitter. J'en perds presque ma capacité innée à respirer. Je ne parviens pas à prendre le recule qu'il faut pour m'éloigner de cette reconstitution.

Parce que la vérité, c'est qu'il ne s'agit pas vraiment d'un cauchemar. Si c'était le cas, peut-être que je serais parvenue à prendre ce fameux recule. Mais la vérité, c'est que c'était un souvenir et pas un de ceux qui sont réconfortant et joyeux, loin, très loin de ceux-là. Je me suis de nouveau retrouvée piégé dans cette voiture, comprenant lentement que ma mère était inconsciente et qu'elle ne se réveillerait peut-être pas, la douleur irradiait tout mon corps l'emprisonnant dans une cage de quasi-immobilité. De toutes les reconstitutions que j'ai pu façonner de ce jour funeste, je n'ai jamais été à ce point consciente de ma solitude.

Peut-être parce qu'une part de moi, avait encore de l'espoir. Je n'avais peut-être pas perdu tout ma capacité à raisonner dans mes songes. J'attendais l'arrivée d'Anya. Je ne savais que trop bien qu'une fois sa main dans la mienne, elle éloignerait toute la douleur aussi bien celle qui déchirait mon corps que celle de mon cœur. Il m'a fallut du temps pour comprendre qu'elle n'était nulle part et qu'elle n'apparaitrait pas comme par magie.

Et, depuis que je suis réveillée... je n'arrive pas à me détacher de ce que son absence a pu me faire ressentir. Mes yeux brulent à cause des larmes, je n'ose pas dire un mot de peur de ne pas reconnaitre ma voix et j'observe mon reflex dans le miroir de la salle de bain en espérant être enfin capable de me raccrocher à la réalité, au présent plutôt que de rester enfoncé dans les tumultes regrettables du passé.

Les Murmures du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant