Happy new year

Chapitre 11

Nous sommes assis sur mon lit, sans parler, sans bouger, rien qu'en se fixant. Soudain, il me plaque sur mon lit, se met à califourchon sur moi et me chatouille. Il s'arrête et m'embrasse avec tendresse. Il s'allonge ensuite à côté de moi. Je tourne la tête vers lui et il me prend la main. Soudain, son téléphone sonne. Il le sort de sa poche et répond à l'appel. Pendant ce temps, je regarde mon fil d'actualité de mon téléphone, j'ai deux messages de Lucie. Elle me demande ce que je fais demain. Je lui dis que je serai avec Jules.

Lorsqu'il revient, je suis encore sur mon téléphone, il s'assoit sur le lit à côté de moi et tente d'attirer mon attention.
-On fait quoi demain ?
-Je ne sais pas, ma meilleure amie m'a proposé de passer la journée ensemble mais je voulais voir avec toi.
-Moi aussi mon meilleur ami m'a proposé. On pourrait se faire une sortie, tous ensemble.

Je propose à Lucie et lui demande si elle vient avec Hugo. Elle me répond qu'elle l'a quitté, une nouvelle fois. Je le dis à Jules et lui demande si son ami vient seul.
-Normalement, oui. Il s'appelle Oliver mais tout le monde l'appelle Olly.
-Moi, ma meilleure amie s'appelle Lucie. Mais je te préviens, elle est plus jeune que moi.
-Elle a quel âge ?
-Quatorze ans, bientôt quinze on va dire.

Je me rapproche de lui, en tailleur et colle mes genoux aux siens. Ensuite, je m'approche de lui et l'embrasse. Il passe ses bras autour de ma taille et m'approche encore un peu. Puis je déplies mes jambes et les passe autour de ses hanches pendant qu'il me rapproche au maximum. Je passe mes mains sous son tee-shirt et lui caresse le dos. Puis il arrête de m'embrasser et me propose d'aller au cinéma. J'accepte. Je sors mon téléphone de ma poche et regarde les séance et le film qu'on pourrait aller voir.

Je vais m'habiller et le rejoins. Je porte un débardeur avec un pull noir qui retombe sur mon épaule gauche où il y a marqué Hungover en blanc, puis un jean clair. Comme chaussures, je choisis mes baskets Nike noires et rouges vives. Puis je sors et le vois sur mon lit, en train de m'attendre. Il se lève et vient me prendre par la main en enlaçant ses doigts aux miens. Je descends les marches en premier, toujours en lui tenant la main.

En arrivant au cinéma, il ouvre la porte et me laisser rentrer. Puis, Jules paie les places et nous allons nous installer dans la salle. Arrivés dans la salle, nous nous asseyons dans un siège deux places. Nous sommes beaucoup dans la salle. Pendant tout le film, je joue avec la main de Jules qui est beaucoup plus grande que la mienne, tout en regardant le film. C'est un film d'action, ce qui produit en moi, à certaines scènes de la peur, ce qui fait que je sers inconsciemment la main de Jules.

Après la fin du film, il me propose d'aller manger quelque chose. Sachant qu'il y a une crêperie pas loin, je lui propose. Nous nous dirigeons vers celle-ci lorsque j'entends mon prénom. Je reconnais aussitôt la voix de Britanny.
-Salut Bri, ça va ?
-Oui et toi ? Dit-elle en regardant MON Jules.
-Oui, je te présente Jules.

Elle s'approche de lui et lui fait la bise puis retourne à sa place. Nous discutons quelques minutes. Je sens que Jules est pressé de partir parce qu'avec le biais de notre contact, je le sens sautillé d'un pied à l'autre. Je dis alors au revoir à Bri et nous allons jusqu'à la crêperie. Après avoir commandé une crêpe pour deux, je sens mon téléphone vibrer. C'est Bri qui me demande si Jules est mon petit copain. Je regarde un instant Jules, souris et lui répond que oui. Après avoir mangé la crêpe, nous montons dans sa voiture et rentrons chez moi.

En arrivant, il ne me laisse pas le choix et il va se changer pour se mettre en maillot de bain. Je fais de même et descends. Je plonge dans l'eau bouillante où Jules est déjà. Il vient derrière moi, repousse mes longs cheveux mouillés à droite de ma tête et m'embrasse dans le cou. Je ferme les yeux pour savourer ce délicieux moment. Puis je me retourne et l'embrasse comme jamais. C'est un mélange de tendresse et de fougue.

Il m'attrape par les cuisses et me porte jusqu'au petite marche de la piscine tout en continuant de m'embrasser. Il m'assoit dessus et remonte délicatement ses mains jusqu'à mes cheveux. Mes mains sont au dessus de l'élastique de son short de bain, le bout de mes doigts passant à l'intérieur.

Soudain, je sens quelque chose de très froid me tomber sur la tête. Je la relève et remarque que je n'ai pas refermé la toit de la piscine et que de la neige nous tombe dessus. Je vais immédiatement refermé le toit pour garder la chaleur de l'eau. Jules me devance et le fait pour moi.

Nous sommes rentrés vers dix neuf heures à l'intérieur et une fine couche de neige avait recouvert le sol. Nous sommes allés prendre notre douche chacun son tour puis, comme j'ai pris ma douche en première, j'ai pris l'initiative de préparé à manger. Je fais cuire des spaghettis à la carbonara puis je prépare la table. Soudain, je l'entends descendre les escaliers. Je me précipite vers lui et l'enlace. Surpris, il me prend par la taille et me sers contre lui avec tendresse. Nous nous installons ensuite à table.

Après avoir fini, nous allons dans ma chambre. Il s'allonge du coté gauche du lit puis je m'allonge de l'autre côté, tête sur son épaule. Mes bras sont autour de lui tandis qu'il passe sa main droite dans mes cheveux. Sa main gauche, quant à elle, est posée sur ma cuisse gauche légèrement remonté sur ses jambes. Nous nous endormons rapidement.

Lorsque je me réveille, je lève la tête et remarque que Jules me regarde avec un sourire amusé sur les lèvres. Il approche son visage du mien et dépose un doux baiser sur mes lèvres. Nous restons dans mon lit encore quelques instants jusqu'à ce que je remarque qu'il est midi passé. Je me lève en sursaut et me dirige vers mon dressing. Jules me regarde avec incompréhension.

J'enfile une paire de collant noir, ma jupe patineuse Bordeaux et mon haut blanc où il y a écrit en noir Bad. Je le rentre dans ma jupe et mets une grosse ceinture noire. Puis j'enfile mes bottines noires et je vais dans la salle de bain. Jules est toujours dans mon lit.
-Dépêche toi, il est midi passée. On doit y être à quatorze heure.
-J'arrive.

Il sort de mon lit en caleçon et enfile ses vêtements d'un air lasse.