Une odeur douce chatouillait les narines de la maisonnée. Le piano s'arrêta, la jeune fille stoppa sa lecture, la fillette suspendit son feutre bleu, tous cessaient leurs mouvements pour sentir le repas succulant que maman préparait. Une minute s'écoula puis le piano entonna sa mélodie habituelle, le feutre traversait la feuille avec vigueur et les mots s'enchainèrent de nouveau. Le rythme de la maison reprenait, la cuisine fumait de saveur différente se mélangeant à la voix de la chanteuse qui s'échappait du baffle, maman esquissait des pats de danse tout en remuant la soupe. Ses cheveux argentés se reflétaient dans les miroirs disposés tout autour donnant plus de clarté a cette scène si commune.
Les notes finirent leur course, les épaules relâcher la fille ferma le piano et dégageant ses tresses brunes courra vers la cuisine, ouvrit la porte qui laissa entrer dans ses narines les saveurs qu'elle allait manger ce soir. Elle regarda sur la fiche si c'était son tour, voyant que oui, elle soupira et se dirigea vers le buffet pour y sortir les couverts, elle mit la table avec le plus grand soin, puis, "A TABLE !" hurla-t-elle. Quelque minute plus tard arriva une jeune fille aux cheveux natter comme sa sœur, à sa suite une petite fille âgée de 11 ans aux cheveux couper court et détacher. Les trois filles s'assirent à leur place dans un piaillement. Maman apporta le plat sur la table, et toutes mangèrent gaiment accompagner par la musique incessante.
Arriva le refrain d'une des chansons adorées des trois filles, elles stoppèrent leur mouvement et se mirent à chanter et danser, maman les accompagnait.
Elles se regardaient toutes dans les yeux, leurs rires couvrait la nuit et le quartier sourie à leurs rires joyeux. Le regard de maman était empli de douceur, ses yeux cernés par la fatigue montraient son dur labeur à s'occuper seule de trois filles. Les sœurs riaient gaiment, leurs yeux emplis de lumière et de miel. Toutes amoureuses de la vie, elles embrassèrent les paroles de la chanson rythmée avec talant.
De cette cuisine s'échappait un soupçon de paradis, la lumière de la fenêtre brillait dans la nuit parsemer d'étoile sous une lune qui souriait à la vue de cette famille si douce. De cette fenêtre semblait s'échappait des lueurs dans le ciel, était-ce les rires ? Était-ce la joie ? Était-ce la douceur ? Était-ce le bonheur ?
Une chouette sur un arbre perché regardait la scène avec attention, de ses grands yeux ronds sortait des éclat d'émerveille, elle resta la, même lorsque la lumière s'éteind, même lorsque toute la ville s'éteignit elle resta et à la pointe du jour elle s'endormie pour laisser place aux trois filles amoureuses de la vie.
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Les plaisirs de la vie
RandomLes petits craquements de joie sont les plus beau, les petites choses du quotidien sont les plus belles, dans un soleil éclatant des enfants jouent et dessinent leur joie, sous une pluie froide les enfants courent et sautent en chantant "Il pleut il...