CHAPITRE11

66 5 3
                                    

Papa

_ Aissatou tu rentres dans la maison et tu m’attends !

Chacha
Je tremblais , j’avais honte de mon comportement.
J’avoue que c’est la première fois qu'il me  voit me comporter  ainsi.
Je viens de comprendre ceux qui disent que si leurs vies été un film ils n’oseront  pas le regarder avec leurs familles .
Pour lui , je suis toujours cette fillette et il n’arrive pas aussi à comprendre que les comportements des personnes ont changé.
Je garde ma tête baissée et je fais ce qu’il me dit en pleurant

_ Toi !
En parlant avec Monsieur Ndiaye
Ne vient plus ici !
Si tu tiens à ma fille comme tu le dis demain insha alla tu m’envoies tes parents !

_ Oui……….mer…….

_ Assez ne me répond pas !
Vous savez rien de la vie !
C’est Haram !
La perversité gagne du terrain de plus en plus  dans notre société  .
Ne reviens plus jamais ici !

_ Ok !
Et pardonnez moi je vou………

Il me dépasse sans  me laisser terminer en pénétrant la seuil de sa maison.

À L' INTÉRIEUR DE LA MAISON

CHACHA

Badiéne kiné me regardait avec dédain , elle essaye de me dévisager mais je gardais toujours la tête baissée pour fuir son regard

Papa m’approcha il parle en me pointant son doigt

_ Sow poullo , Mane sa baay déh ligua sangne sangnoumako.
Pour moi je t’ai donné une très bonne éducation .
Dis moi par ou j’ai failli !
Tu viens de me déshonorer !
Nitte gni neune nagnon waxeni wa keur gui sougnou agné dougnou rér , mais jamais aye nitte you Bonne lagne.
Waneté ligua déf xawigua sama mbalanou soutoura taxe gua ma tiite si sa djeumeudji rousseloguama takhguama séguéme , amena kérrsay xol nit  yi ndaxe xamouma koula guiss ak koula guissoule.
Yakarna né ligua déff xamoko sakh , pour mane appeu Mame Diarra  walla rokhiyatou Ndiaye la yaareu.
Tout à l’heure  tu me ressemblais à une pute assoiffée .
Ligua déff déh taxe gua sa Badiéne kiné yéyma .
Que ça soit très claire demain on va officialiser votre relation devant Dieu et  les personnes. 
Que tu la veux ou non.

Badiéne kiné
_ Iow ya djoudou si gaïndé  nappeu si mbame .
Ya bonne wayé nala lérenéh seybi dinagne KO takkk.

Pendant tout le temps qu’il parlait je gardais ma tête baissée , j’ai même honte de le regarder dans les yeux.
En le connaissant djoulitelah fo waxoussi darra .
Je sais que je viens de le décevoir et si c’était à refaire je ne le ferais pas .

Il s’y ajoute
_ Je préfère cette Aïcha que je voyais d'avant.
Mais maintenant tu me dégoûte.
Il part dans sa chambre et badiéne kiné fait pareille.

Je m’assoie sur terre en pleurant car je sais que mon père n’oubliera jamais ce qu’il a vue et que son estimation envers moi vient de  changer à jamais  .
Ma vie vient de changer , je viens de décevoir la personne qui me faisait confiance le plus au monde  ,celui qui m’a nourri ,qui m'a éduqué , mon père ma mère mon tout.
Et de l’autre côté ,je sais que je suis pas prête pour un mariage , je ne sais pas  si je dois dit non ou pas .
Mais je ne pense pas me marier à un inconnu , à un monsieur qui vient de je ne sais pas où.
Je me lève sans force pour aller rejoindre mon lit.

LE LENDEMAIN

AU BUREAU

Monsieur Ndoye et monsieur Kader sont regroupés tôt le matin pour essayer de changer les choses , avant que Kalista signe définitivement les papiers qui l’autorise à être présidente de l’entreprise.
Ensemble , ils cherchent des stratégies pour cela n’arrive jamais  car, si elle devient la présidente leurs vies ne sera plus comme avant , il y aura plus des froides ou autre.
Ils essaient de faire leur propre réunion , avant que la vraie commence

SACRIFICE D'UNE FEMMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant