Le journal d'Abby

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Vous visualisez le concept de la noyade métaphorique ? Cette métaphore qui montre que peut importe vos problèmes, peu importe vos proches vous serez toujours seuls face aux obstacles qui se dresseront sur votre chemin ? Et bien ces derniers temps ma vie s'est résumé à réaliser ce concept et à tenter de, je ne sais pas vraiment, éviter de trop se heurter à l'adversité. Au fond vous pourrez me dire que l'on est toujours tout seul et que l'on ne s'entoure que pour se bercer d'illusions en pensant que des gens pourront vous épauler. C'est faux tant que vous n'avez pas touché le fond. J'ai touché le fond lorsque que la personne que j'aime m'as abandonné pour une autre et devant la détresse qu'à provoquer cette rupture mes "amies" m'ont tourné le dos prétextant que mon mal être les deprimait, en quelques semaines j'ai découvert le sentiment de solitude, celui de la culpabilité et celui d'être parfaitement dispensable et remplaçable comme un grille pain devenu trop vieux.
En quelques mois, j'ai appris le goût amer de l'abandon, la faculté de devenir invisible, l'impression que quelqu'un venait me susurrer à l'oreille combien la mort pouvait être douce et me demander pourquoi je n'abandonnait pas.
Après tout ça, suis-je capable de sortir la tête de l'eau et de respirer comme avant ? De pardonner à ce qui m'ont brisé ? D'aller de l'avant ? Je n'ai aucune certitude mais si ils sont capables de revenir en arrière et de me prouver que j'ai encore de l'importance, et ils l'ont fait, est-ce une bonne idée d'accepter leurs excuses ? Mais j'ai donné une chance aux flammes de me faire respirer pourquoi ne pas leur donné une chance pour m'aider à le faire ?

The war in my mindOù les histoires vivent. Découvrez maintenant