Noroware ta Meikyuu [Le Labyrinthe Maudit]

Chapitre 1 : L'endroit Maudit

«Debout bande de larves, il est temps de bosser, remuez-vous ou vous savez ce qu'il vous attendra si vous êtes en retard.» Dit une voix tellement forte qu'elle résonna dans tout le dortoir, l'aube venait à peine de se lever que les Ko Dorei devaient déjà se mettre aux travaux forcés matinaux.

«DU NERF, OU VOUS SEREZ FORCÉ À TRAVAILLER DIX FOIS PLUS ! Dit l'homme qui les avait réveillé, l'homme avait dans la quarantaine, il mesurait dans les deux mètres pratiquement, sa longue moustache fit ressortir ses yeux noirs tels le charbon, quant à ses cheveux, ils étaient très courts, de couleur noire également. Il fit claquer son fouet au sol, le bruit résonna dans toute la cour principale.

«Il ne va pas se taire ?» souffla un des élèves qui étaient en train de ramasser les pommes de terre. Celui-ci avait les cheveux longs roux, son visage se refléter dans la petite flaque d'eau en face de lui, il recoiffa sa mèche de cheveux en soufflant légèrement.

«En plus il n'a pas vraiment besoin de hurler, nous sommes juste à quelques petits mètres de lui» dit un des élèves calmement en ramassant les carottes qui étaient en face de lui. Celui-ci avait des marques de fouet un peu partout sur les bras et les jambes, il leva la tête vers le ciel en mettant sa main sur son front pour se faire de l'ombre, sa longue chevelure blonde bougeait difficilement dû au faible vent qu'il y avait.

«T'AS VU CE QUE TU AS FAIT ?! ESPÈCE DE LARVE ! TU NE SERS VRAIMENT A RIEN, JE COMPRENDS MIEUX POURQUOI TES PARENTS TON LARGUER ICI !» Hurla l'homme au fouet.

«J-je suis d-désolé m-monsieur, j-je ferais p-plus attention l-la prochaine f-fois...» dit le jeune garçon qui tremblait de peur a la vue du fouet. Il était recouvert de blessures, ses yeux marron croisèrent sans le vouloir ceux de l'homme. Il détourna immédiatement cependant le regard.

«EN PLUS TU OSES ME REGARDER, TU MÉRITES LE FOUET POUR CET AFFRONT ET PAS UN COUP MAIS 50 COUPS DE FOUETS, ALLEZ A GENOUX ET LES MAINS SUR LA TÊTE ! MAINTENANT !»

Le jeune garçon tremblait et se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, l'homme eut soudainement un sourire sadique il claqua son fouet plusieurs fois au sol.

«Il n'y a rien de mieux que d'entendre des cris de désespoir et de douleur, ainsi que de voir des yeux remplis de larmes crier à l'aide.» Il leva son fouet pour frapper le jeune garçon, celui-ci hurlait, ses cris étant entre-couper par ses pleurs. Les autres élèves regardèrent la scène, impuissants. Le roux voulut intervenir, mais le blond l'en empêcha en mettant son bras devant lui.

«A-arrêtez... J-je vous en supplie... Je ferai tout ce que vous voudrez... Mais arrêtez...» Le jeune garçon pleurait de plus en plus, ayant du mal à respirer, mais ses mots n'atteignent pas l'homme qui continuait sadiquement a le fouetter.

«Vas-y chiale ça me motive encore plus sale mioche.» L'homme se mit à rire bruyamment et sadiquement, les coups de fouets résonnèrent dans toute l'enceinte de l'établissement. Les cris du jeune garçon s'amplifier de plus en plus, il commençait a s'évanouir dû aux coups, ses yeux se fermèrent petit a petit, voyant le fouet arriver droit dans son visage. Mais ce coup de fouet fut arrêté a quelques centimètres de lui. Surpris l'homme tourna la tête et vit qu'un des élèves lui tenait le poignet.

«Lâche-moi ! Ou alors tu souhaites aussi recevoir des coups de fouets pour cet affront ?!»

Le jeune homme qui s'était interposer lâcha un faible sourire, ses yeux verts croisèrent le regard de l'homme.

«Fort bien, je vais donc m'occuper de toi, vu que la larve s'est évano... » Il n'eut le temps de répondre que le jeune homme lui coupa la parole.

«Sans fouet, vous n'êtes rien, j'avais oublié que vous aviez besoin d'une arme pour vous défendre. Monsieur Okimasa. Le jeune homme lâcha le poignet de l'homme qui essayait depuis quelques longues secondes de se défaire de l'emprise.